BORDEAUX COMMUNE DE MARGAUX
Dernière mise à jour: décembre 2020
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CHÂTEAU BOYD-CANTENAC
Décembre 2006
CHÂTEAU BOYD-CANTENAC 1970 (***)
Vin extrêmement agréable, au sommet de ses capacités à l’heure actuelle. Il est dans le style de l’époque,
sans aucun artifice, ni aucune lourdeur. Un vrai Bordeaux classique comme on aimerait en retrouver plus
souvent afin de boire avec délectation sans avoir à réfléchir si des pointages pharamineux lui ont été
attribués par des grands critiques!
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CHÂTEAU BRANE-CANTENAC
Avril 1999
CHÂTEAU BRANE-CANTENAC 1904 (***)
Belle couleur rouge foncé. Les fruits étaient présents, mais avec les caractères des vieux vins
de cette époque: côté humus, fumé, boisé… Le vin, bien qu’âgé, était très vaillant et a su exprimer
une personnalité marquée.
Les petits fruits noirs et les tanins stricts donnaient une finale sèche sans être dure.
Août 2007
CHÂTEAU BRANE CANTENAC 1982 (***)
Vin qui exprime bien le style voluptueux du millésime. Il n’a pas encore décliné.
Vraiment un plaisir pour les épicuriens.
Octobre 2007
CHÂTEAU BRANE-CANTENAC 1979 (***)
Vin qui paraît déjà à l’heure actuelle d’une autre époque: la concentration n’est pas celle des vins modernes,
mais l’équilibre compense, ainsi que le plaisir naturel qu’il procure lorsqu’on le boit. Ne peut plus s’améliorer.
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CHÀTEAU D’ISSAN
Septembre 2006
CHÀTEAU D’ISSAN 1961 (****)
Château d’Issan 1961 est un vin classique, d’une autre époque pourrait-on dire. Mais qu’il est plaisant
avec ses fruits noirs très mûrs et ses tannins soyeux! Les arômes et goûts tertiaires d’humus et de
sous-bois se sont développés avec bonheur avec les années. Il est parfaitement ouvert à l’heure actuelle.
Il ne devrait donc plus s’améliorer. Deux superbes bouteilles bien conservées.
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CHÂTEAU GISCOURS
CHÂTEAU GISCOURS 1975 (****) & CHÂTEAU GISCOURS 1970 (****)
J’ai eu l’occasion de goûter de nombreuses fois ces deux millésimes de Giscours entre 1986 et 1990,
parfois séparément, parfois en verticales. Ils se sont toujours montrés de loin au-dessus de tous
les autres millésimes que j’ai dégustés de par leur structure et leur force. Tout étonnant que cela
puisse paraître, ces deux Giscours ont un caractère de Pauillac viril et concentré.
Janvier 2009
CHÂTEAU GISCOURS 1920 (**) (Mise Mahler)
Vin ancien de fort caractère. Pour compenser ses tannins et son acidité, il faudrait plus de chair.
Avril 2012
CHÂTEAU GISCOURS 1970 (****)
Superbe à tous les niveaux. Le vin a gardé toute son énergie et son fruit. Les tannins forts sont
heureusement compensés par la concentration de la chair. Je pense que Giscours dépasse une
bonne série de crus bien mieux classés que lui sur ce millésime.
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CHÂTEAU MARQUIS D’ALESME
Décembre 2020
CHATEAU MARQUIS D’ALESME 1982 (*****)
Couleur encore rouge bien dense. Les arômes sont étonnamment frais,
compte tenu du millésime. On est sur les fruits noirs avec du cuir et des épices.
C’est pur et droit, sans détour. Le caractère des grands Bordeaux classiques
ressort bien: rien de trop, rien pour jeter de la poudre aux yeux. La bouche est
très équilibrée. Le fruit est encore dynamique. Les tannins sont très bien
construits et ont encore du potentiel. Comme il n’a rien qui pourrait le rendre
pesant, sa buvabilité est extrême.
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CHÂTEAU PALMER
Juin 2002
CHÂTEAU PALMER 1989 (****)
Couleur rouge-rubis un peu tuilé. Arômes très mûrs sur le pruneau ou la
cerise noire, le caramel au lait, le nougat. Le vin est charnu et velouté, avec
un fruit à croquer. L’ensemble est volumineux et extrêmement agréable.
Malgré des aspects presque surmûrs, la très longue finale est suffisamment
vive pour laisser le palais frais. Vin de plaisir au plus haut point, très sensuel.
Ce serait la « précision » des composantes qui pourraient laisser à désirer.
1 mars 2010
CHÂTEAU PALMER 1989 (*****)
Quel beau sujet! Une référence pour présenter ce qu’est la concentration
et l’équilibre des composantes dans un grand Bordeaux. La trame est très serrée.
Le fruit est parfait. La finale est marquée par des tannins virils et par une fraîcheur
peu commune. Grand avenir. Il doit certainement être dans une phase de repli,
car il n’est pas expansif.
7 mars 2010
CHÂTEAU PALMER 1989 (***)
Une bouteille bue il y a une semaine valait la note maximale. Celle-ci avait une
dureté de tannins qui
rendait le vin rustique et trop strict.
Avril et mai 2010
CHÂTEAU PALMER 1989 (****)
Un très grand vin en phase d’attente.
Décembre 2010
CHÂTEAU PALMER 1989 (*****)
Une splendeur. Vin concentré, voire puissant, mais noble et équilibré.
Un des plus grands millésimes de Palmer que je connaisse.
Septembre 2011
CHÂTEAU PALMER 1989 (***)
D’habitude resplendissant, équilibré et fantastiquement structuré, ce
Palmer 1989 était remarquable, mais manquait un peu de pureté.
Il était aussi un peu strict.
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Avril 2007
CHÂTEAU PALMER 1985 (**)
Nez agréable mais assez simple. Notes végétales. Vin léger et facile.
Le fruit n’est pas soutenu par le gras. La finale est courte. La notoriété
du cru nous aurait fait imaginer un vin plus corpulent.
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Novembre 2010
CHÂTEAU PALMER 1983 (*****)
C’est reconnu que Palmer a produit un vin exceptionnel en 1983. Il est parfait
maintenant et tiendra encore longtemps. Je serais curieux de le mettre à
l’aveugle avec le Château Margaux du même millésime.
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Juin 2009
CHÂTEAU PALMER 1982 (***)
Très agréable vin fruité, tendre et velouté. En plénitude à l’heure actuelle.
On sent cependant une structure assez moyenne.
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Septembre 2010
CHÂTEAU PALMER 1976 (****)
Vin resplendissant, agréable et équilibré.
Deux autres bouteilles ouvertes quelques mois après étaient mortes !!!
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En 1984 et 1986
CHÂTEAU PALMER 1975 (****)
Vin remarquable de structure et de caractère. J’espère que ce vin a tenu le
coup jusqu’à nos jours. Dans ce cas, il doit être l’un des beaux vins du millésime.
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Août 2020
CHATEAU PALMER 1970 (*****)
Magnifique à tous les points de vue. Il n’est pas du tout dans le style classique
bordelais. Il est riche et onctueux avec un fruit tirant sur la cerise noire. Les
tannins sont totalement fondus. La chair est sensuelle au possible. Il n’a pas
encore développé de notes tertiaires.
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Novembre 2020
CHATEAU PALMER 1964 (*****)
Si je me réfère à la littérature, je dois conclure que les vins
issus de grands terroirs et élevés avec le minimum d’intervention
chirurgicale peuvent grandir de manière étonnante. Considéré
comme un piètre vin il y a 25 ans, il semble avoir donné de belles
satisfaction par après. Aujourd’hui, cette bouteille resplendissante
atteint un haut niveau. Les arômes sont fins et propres. On est
sur les fruits noirs, le tabac, l’humus et les épices fines. La bouche
est tout en harmonie. La structure, sans être forte, est suffisante
pour procurer une certaine densité au palais. La finale reste jeune
et pure, sur une magnifique note iodée. La buvabilité est extrême.
On en boirait une bouteille tout seul.
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Novembre 2013
MAGNUM CHÂTEAU PALMER 1961 (*****)
Le nez, tout en finesse et pureté, nous fait penser au fruité d’un grand Bourgogne.
Note de tabac et de cuir noble. En bouche, on a un beau jus, sans lourdeur. Il semble
que tout est plutôt subtil que concentré. L’harmonie et la longueur sont remarquables.
Je suis simplement étonné de ne pas y trouver la force et la densité que j’attendais,
pour ce vin et pour ce millésime s’entend.
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Septembre 1987
DOUBLE MAGNUM CHÂTEAU PALMER 1959 (*****)
Tout ce que peut donner Palmer se retrouvait dans cet énorme flacon qui
nous procura le plaisir sensuel de boire à larges gorgées de grandes vagues
fruitées et onctueuses. Sans aucun vieillissement.
Juillet 2015
CHÂTEAU PALMER 1959 (*****)
C’est une mise en bouteille par l’acheteur. L’étiquette est la même que l’officielle
mais avec un fond blanc crème. Les arômes ont la force, la classe et le caractère
de l’époque. Il y a des fruits noirs, du cuir, des épices fines et du bois noble.
La texture de bouche est serrée. Le vin semble un jeune athlète au sommet de
sa gloire. Les composantes sont très structurées mais il n’y a aucune lourdeur.
Très long. Très grand sujet.
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Septembre 2003
MAGNUM CHÂTEAU PALMER 1945 (***)
Couleur rouge-rubis, légèrement tuilé, dense. Nez ample mais un peu strict,
dominé par les arômes tertiaires avec des touches de nougat, de boisé, de
fumée et de goudron. Le vin est concentré dès l’attaque. Un aspect rafleux
se mêle au fruit bien mûr. A l’évolution, la masse tannique et la forte acidité
prennent le dessus. Le fruit est dominé par l’âge et la structure des tannins.
Le vin est imposant dans son ensemble, mais son apogée est dépassée.
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Novembre 2000
CHÂTEAU PALMER BLANC 1924 (****)
Et oui, Palmer a produit du vin blanc,…. pour ses employés. Il était sec, comme
les Graves, mais ne manquait ni de volume ni de fruit. Superbe à tous les niveaux.
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Décembre 1996
CHÂTEAU PALMER 1914 (**)
Le vieillissement était intéressant. Vin de caractère avec une forte
acidité et beaucoup de gras.
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CHÂTEAU RAUZAN GASSIES
Mars 2011
CHÂTEAU RAUZAN GASSIES 1924 (**)
Vin d’une certaine tenue puisqu’on s’est trompé à l’aveugle de 60 ans sur son âge! Par contre,
la substance charnue m’a semblé avoir lâché. L’acidité et les tannins anguleux ont pris le dessus.
Il ne manquait cependant pas d’intérêt.
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CHÂTEAU RAUSAN-SEGLA
Juin 2002
CHÂTEAU RAUSAN-SEGLA 1986 (*****)
Superbe couleur rouge-rubis profond. Nez impressionnant de puissance contenue,
aucunement marqué par l’âge. On y ressent un fruit plein et concentré, avec des notes
florales (violette). Le vin est puissant et velouté. Les tannins sont encore dans leur
jeunesse. La réputation de ce cru dans ce millésime n’est pas du tout usurpée:
c’est un grand sujet, et pour longtemps!
Décembre 2014
CHÂTEAU RAUZAN SEGLA 1900 (**)
Les arômes sont très fruités (framboise, fraise, cerise). Mais il y a aussi une bonne
dose d’acidité volatile. Le vin est vif et droit. L’acidité domine et resserre donc la
finale de manière un peu trop violente.
On devine malgré tout une récolte concentrée et pure.
Août 2019
CHATEAU RAUSAN-SEGLA 1986 (*****)
C’est une des grandes réussites du millésime. La force et le caractère sont au sommet.
On est sur les fruits noir et le cuir avec de la noblesse. La trame du vin est serrée.
Le fruit est bien développé et charnu, mais les tannins athlétiques lui donnent beaucoup
de tonus. Très long. Cru marquant.
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