MONTRACHET
Dernière mise à jour: août 2020
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AMIOT GUY & FILS DOMAINE
Décembre 2010
MAGNUM LE MONTRACHET, DOMAINE AMIOT GUY & FILS 1992 (*****)
Ce Montrachet rejoint la courte liste des plus grands vins blancs que j’aie bus. La structure est aussi grande que
la complexité. La finesse est aussi grande que la noblesse. Le terroir minéral ressort magistralement.
Le développement est au maximum, même si son avenir est grand.
Septembre 2011
LE MONTRACHET, DOMAINE AMIOT GUY & FILS 1995 (***)
Je n’ai pas pu de rechercher dans ce 1995 la magnificence que j’avais trouvée il y a quelques temps sur un 1992.
La structure et la force sont là. Le caractère aussi. Mais la noblesse, l’onctuosité et le volume n’étaient pas au
rendez-vous. J’espère que cette bouteille ne représente pas la production du millésime.
Octobre 2011
MAGNUM LE MONTRACHET, DOMAINE AMIOT GUY & FILS 1992 (*****)
Ce Montrachet est l’un des plus grands de toute cette période et de tous producteurs confondus.
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BOILLOT HENRI
Février 2012
MONTRACHET, HENRI BOILLOT 2001 (****)
Vin pur et fin, étonnamment délicat pour un Montrachet.
Mai 2013
MONTRACHET, HENRI BOILLOT 2002 (*****)
Arômes très amples avec un fruit bien mûr. La noblesse est là et la complexité aussi.
On est sur le pain grillé, la vanille, le chaume…
Vin très puissant qui semble encore sur la retenue, mais qui impressionne par la force des ses composantes.
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BOUCHARD PERE & FILS
De 1983 à 2003
MONTRACHET, BOUCHARD PERE & FILS 1983 (***)
vin assez classique et riche
MONTRACHET, BOUCHARD PERE & FILS 1976 (***)
vin assez classique et riche.
Février 2006
MONTRACHET, BOUCHARD PERE & FILS 1998 (****)
Quelle structure! Grand à tous les niveaux. L’ouverture lui permet de déployer toutes les qualités de ce terroir
d’exception. (je lui préfère le Chevalier-Montrachet du même millésime)
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COLIN MARC
Août 1991
MONTRACHET, MARC COLIN 1988 (****)
Juillet 1993
MONTRACHET, MARC COLIN 1990 (*****)
Mai 1997
MONTRACHET, MARC COLIN 1989 (****)
Mai 1997
MONTRACHET, MARC COLIN 1989 (****)
Novembre 2000
MONTRACHET, MARC COLIN 1983 (***)
Le vin, un peu fermé au début, s’ouvrit en affirmant un caractère très marqué et de la race. Il avait des notes
d’amande et de noisette typiques des grands Bourgogne. On ressentait aussi du miel, car la récolte semblait
être très mûre. La bouche était d’une grande consistance, avec un gras proche de la suavité. La finale était
dans les fruits exotiques d’une belle fraîcheur. La rétro-olfaction était extrêmement longue avec une acidité
citronnée enrobée par le gras du vin. Le miracle des grands Bourgogne est donc toujours le même: un grand
volume de bouche avec une finale vive et tonifiante. Cependant, malgré des qualités énormes, il ne réussit
pas à nous enthousiasmer.
On aurait peut-être voulu un peu plus de chair, ou alors un peu plus d’exubérance et de vie.
Juin 2010
MONTRACHET, MARC COLIN 1993 (****)
Remarquable vin avec une grande structure. Le fruit est très mûr et velouté. Le gras perdure longtemps en finale.
Une pointe d’acidité en plus aurait procuré un peu plus de vitalité à l’ensemble.
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COMTES LAFON
Mai 2000
MONTRACHET, COMTES LAFON 1988 (****)
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DELAGRANGE-BACHELET
Juin 1984
LE MONTRACHET, DELAGRANGE-BACHELET 1978 (*****)
Novembre 1996
LE MONTRACHET, DELAGRANGE-BACHELET 1985 (*****)
Je crois savoir que cette maison n’est pas très cotée à l’heure actuelle. Lorsque j’ai bu cette bouteille, je fus émerveillé
de trouver un vin aussi voluptueux tout en restant sec. Le fruit était fabuleusement développé et pur. La structure se
ressentait, mais elle était dépassée par l’harmonie générale des composantes.
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DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI
Mars 2006
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 1973 (****)
Plusieurs bues en quelques temps ont montré beaucoup de différences de l’une à l’autre.
Les meilleures présentaient un vin fort et racé qu’il n’est pas nécessaire d’attendre plus longtemps.
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 1990 (*****)
(bu 2 bts en 2000 et 2002, et le mg no 69 en 2006)
Pour le magnum bu en 2006: Vin exceptionnel au niveau de la structure et de la qualité des composantes.
Le fruit est pur et concentré. Le gras enveloppe majestueusement
l’acidité. La finale est interminable. Grand futur.
Décembre 2008
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 2005 (*****)
Les arômes sont très ouverts. La qualité du terroir n’a que « positivé » les fortes chaleurs du millésime.
Le fruit dense et très pur est accompagné par les plus belles notes minérales qui soient. Ce vin se caractérise
par un remarquable équilibre des composantes et par une carrure imposante qui laisse augurer d’un avenir
seigneurial sur plusieurs décennies.
Avril 2012
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 1988 (*****)
Arômes d’une fantastique densité, avec de la force, du caractère et de la complexité: noisette, amande,
fruits exotiques de toutes sortes, pain grillé… tout cela rehaussé par une fabuleuse minéralité. Le vin est
magistral et s’impose à notre palais avec force mais avec toutes les civilités dues à son rang. L’acidité élevée
est enrobée par un fruit concentré et par le gras du glycérol. La finale est soutenue au plus haut point par la
minéralité de son terroir. Sujet hors du commun, doté d’un très long avenir.
Décembre 2014
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 1973 (*****)
Beaucoup de race et de caractère au nez. Notes d’épices et de cendre avec une minéralité fine.
Vin de grande harmonie: la ligne est parfaite du début à la fin. Le gras est dense et enrobe la magnifique
acidité. Belle salinité (iode) en finale. L’ensemble est très tonique. Le soutient d’alcool est présent mais il
procure de la puissance sans rajouter de lourdeur.
Janvier 2015
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 2006 (***)
Les arômes sont encore peu développés. Etonnamment, on ressent un style légèrement oxydatif. On devine
la noblesse et la grandeur plus qu’on ne la ressent. Le vin est concentré et marqué encore par le bois.
Il ne démontre cependant pas la noblesse et l’harmonie que l’on est en droit d’attendre de ce cru.
Juin 2016
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 2000 (*****)
Arômes tout en pureté et en délicatesse. On est étonné de ne pas y retrouver la consistance habituelle du cru,
mais la finesse compense. Vin harmonieux et délicat qui prend beaucoup de densité en finale.
Le terroir ressort aussi dans la très longue persistance.
Décembre 2018
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 2005 (*****)
Un vin de rêve. Les arômes indiquent la grande naissance avec son caractère noble et sa
minéralité cristalline. C’est dense et fin, sans manquer de personnalité. La bouche est très concentrée,
mais il n’y a aucune lourdeur. La longueur est extrême.
Se boit agréablement maintenant, mais l’avenir le verra grandir.
Décembre 2019
MONTRACHET, DOMAINE DE LA ROMANEE-CONTI 1972 (*****)
Couleur or dense. Au nez, c’est la classe et la noblesse. Il s’en dégage une impression de sagesse.
On y retrouve la grandeur du Chardonnay avec ses notes de beurre et de chaume. La bouche est ronde
à l’attaque, mais elle reste ferme grâce à une acidité vivifiante. La ligne est parfaite du début à la fin.
La très longue finale est toujours fortement soutenue par la force des composantes. Elle est marquée
par un aspect salé ou iodé. A l’aération, le sujet rajeunit et semble pouvoir rester encore des années
à ce haut niveau.
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DOMAINE RAMONET
Octobre 2003
MONTRACHET, DOMAINE RAMONET 1990 (*****)
Vin hors norme! C’est une masse impressionnante avec beaucoup d’alcool. Les puristes ne doivent pas trop
apprécier. Je pense que l’âge lui apportera un peu de sagesse.
Septembre 1996
MONTRACHET, DOMAINE RAMONET 1983 (*****)
Se référer au commentaire d’août 2006 juste ci-dessous.
Août 2006 (à deux reprises)
MONTRACHET, DOMAINE RAMONET 1983 (*****)
Le terroir le plus fabuleux de la Bourgogne dans un millésime exceptionnel… produit en plus par Ramonet.
Que peut-on espérer de mieux? La structure, la personnalité et l’équilibre sont tels que chaque gorgée est
un plaisir hors du commun. Parfait maintenant et pour longtemps. Certainement un des plus grands Montrachet
que l’on puisse boire. C’est en tous les cas le Bourgogne blanc que j’ai préféré.
Août 2011
MONTRACHET, DOMAINE RAMONET 1990 (*****)
La couleur est déjà merveilleusement dorée, limpide et dense. Au nez, la fabuleuse minéralité est accompagnée
par des notes de fruits secs (amande, noisette) et une touche de brou de noix rappelant le meilleur des vins jaunes
du Jura. Caractère et noblesse sont réunis. Le vin est magistral à tout point de vue. Sa trame est d’une consistance
exceptionnelle. Il n’a fait que de s’améliorer durant les trois heures où il nous a enchantés. Son seul défaut du jour
est en fait une qualité: sa trop grande jeunesse. Je dis cela car j’ai encore en mémoire un
Bâtard-Montrachet Ramonet 1979 bu il y a peu et qui bénéficiait d’un plus large développement.
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DROUHIN JOSEPH
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1992 (*****)
(bu 8 fois de 1996 à 2006)
Ce vin s’est toujours montré parfait. Il est moins puissant que d’autres, mais il compense
largement par une harmonie exceptionnelle.
Juillet 2007
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1993 (***)
Grande base avec de la richesse. Le terroir est accompagné par un minéral un peu rustique.
Juillet 2007
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1997 (****)
Superbe équilibre et type. Beau velours avec une grande fraîcheur. Grande élégance.
Octobre 2007
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1990 (*****)
Ce cru est toujours impressionnant. Le 1990 est concentré et riche avec toutes les qualités de ce fameux
terroir: onctuosité, structure, caractère, élégance, aucune lourdeur, gras mais sec. Le fruit est encore bien jeune.
La persistance est énorme.
Avril 2008
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
Nez d’une pureté cristalline: quelle finesse! Notes de fruits exotiques et de pain grillé. Vin équilibré et
structuré. En finale, la chair est dense, mais le vin reste très tonique. La longueur indique la qualité du
terroir et du cru. Vin exceptionnel.
Décembre 2008
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
Déjà un grand vin à l’heure actuelle! Les chaleurs du millésimes ont fourni un cru gras et velouté, très sensuel.
Le volume est énorme.
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2002 (*****)
Un style tout différent du 2003. Grande complexité. Fruits purs, vifs et frais d’une grande densité.
La minéralité du terroir est grandiose. Sa structure lui octroie un grand potentiel de vieillissement.
Avril 2009
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2000 (*****)
Vin parfait à tous les niveaux. Les arômes typiques de pain grillé et de noisette sont d’une grande pureté
avec beaucoup d’ampleur. Le vin est très concentré mais pas lourd. Le gras impressionnant est
parfaitement équilibré par l’acidité et les fruits exotiques durant toute la longueur de bouche.
La persistance est tout simplement celle des grands Montrachet.
Mai 2009
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2000 (*****)
Même commentaire que celui bu en avril 2009.
Juin 2010
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1992 (*****)
Très grand vin qui commence à déployer ses immenses faveurs. L’ampleur impressionnante ne dévie pas
sur la lourdeur. Le fruit mûr mais frais (agrumes) est accompagné par des notes de pain taosté et de vanille.
La bouche est somptueuse. Le volume de fruit et du gras est compensé par la fraîcheur de l’acidité.
Le minéral noble du terroir lui octroie une réelle grandeur. Grandiose: c’est ma plus belle bouteille de ce vi
et donc aussi dans les grands Montrachet que j’aie bus.
Octobre 2010
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
2 bouteilles qui méritent aussi la note maximale.
Octobre 2010
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1966 (*****)
Nez très dense, marqué par un caractère fort et par beaucoup de noblesse. La grandiose minéralité indique
la haute naissance du cru. On devine aussi un fruit très mûr de récolte, mais il est resté dynamique. Notes
de fruits exotiques et d’agrumes. Le vin est concentré sans lourdeur. Il est équilibré malgré la richesse.
L’acidité lui donne une grande fraîcheur en finale. La longueur est autant exceptionnelle que la pureté du fruit.
Mars 2011
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
Ce 2003 est chaque fois parfait. Il possède ce tout que l’on désire du fameux cru « Montrachet ».
La chaleur du millésime n’est pas un handicap: le vin est équilibré malgré une petite « rondeur ».
Août 2011
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1992 (*****)
Bouteille parfaite. Ce cru dans un très grand millésime ne peut que donner un des plus grands
vins du monde. Deux heures après l’ouverture, il continuait à déployer toujours plus largement
ses merveilleux avantages… la bouteille aurait dû alors se transformer en magnum.
Avril 2012
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1985 (****)
Grand vin corsé et fort avec de la chair et de la densité. J’aurais voulu un peu plus de précision et de fraîcheur.
Novembre 2014
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1997 (*****)
Au sommet de son art à l’heure actuelle, ce Montrachet est absolument délicieux.
Il ne manque de rien pour procurer le grand plaisir.
Décembre 2014
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1962 (****)
Arômes volumineux un peu rustiques et marqués par l’âge.
On est sur les tertiaires: champignons, sotolon, noix…
Vin riche et corpulent avec beaucoup de gras. Heureusement, l’acidité élevée rehausse le tout.
Vin attachant avec un caractère marqué qui peut déplaire à certains.
Janvier 2020
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
La classe du terroir ressort immédiatement au nez. C’est majestueux. Le fruit, d’une grande pureté,
est bien mûr mais pas compoté. On y trouve des agrumes avec des notes de noisette et de beurre fondu.
La bouche est voluptueuse. Le gras enrobe toutes les composantes sans y rajouter de la mollesse.
C’est la séduction même.
Serait-ce un peu osé d’avouer que le rêve aurait été d’y trouver juste un peu plus de dynamisme?
Août 2020
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2011 (*****)
Très grand vin qui démontre la qualité de ce lieu miraculeux. Les arômes sont purs et denses
Ils sont marqués par le fruité exotique du cépage et par la minéralité extraordinaire du terroir.
La bouche suit parfaitement. La texture est ferme mais on y sent le gras que seul les plus
grands démontrent: celui qui permet au vin de rester vif et frais malgré sa chair veloutée.
Très long. Grand sujet maintenant et pour longtemps.
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GAGNARD-DELAGRANGE
Juin 2000
LE MONTRACHET, GAGNARD-DELAGRANGE 1991 (****)
Vin géant mais trop jeune, il dégageait des arômes de fruits mûrs, de noisette, ou d’amande douce, tout en
laissant apparaître un caractère de seigneur. La consistance de bouche était ce que l’on peut attendre du seul
Montrachet. Malheureusement, nous avons remarqué un peu tardivement son potentiel et ses qualités.
Le plaisir de se retrouver et de boire un grand vin nous a emporté, et la merveille s’est dévoilée plus largement
alors qu’il n’en restait que quelques gouttes.
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LEFLAIVE DOMAINE
Décembre 2014
MONTRACHET, DOMAINE LEFLAIVE 1996 (*****)
Grande perfection d’arômes. On sent une récolte bien mûre, mais sans excès. Le fruité fin part sur
les agrumes (pamplemousse) avec de la noisette et une minéralité noble. Cela ne manque pas de densité,
mais c’est plus « discret » que ce que l’on attend d’un Montrachet. Le vin est d’une parfaite harmonie.
On sent encore un peu l’élevage. Ce grandiose sujet est encore beaucoup trop jeune.
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LEFLAIVE OLIVIER
MONTRACHET, OLIVIER LEFLAIVE 1998 (*****)
(bu 4 fois de 2002 à 2006)
Comme d’habitude, le plus fameux terroir à vin blanc du monde, a su mettre en valeur ses qualités inégalables.
La complexité, l’ampleur et le volume incroyables du vin sont compensés par une acidité fraiche et citronnée,
se « terminant interminablement ».
Juillet 2015
MONTRACHET, OLIVIER LEFLAIVE 1997 (****)
Vin corsé avec un caractère fort. La substance est celle qu’on peut attendre d’un Montrachet.
Mai il lui manque un peu de classe et de finesse.
Juillet 2020
MONTRACHET, OLIVIER LEFLAIVE 1998 (****)
Vin très racé et structuré. Il est encore frais et jeune. Mais sa minéralité manque un peu
de noblesse. L’ensemble devrait aussi être plus majestueux pour un terroir aussi mythique.
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PRIEUR JACQUES
Janvier 1998
MONTRACHET, JACQUES PRIEUR 1985 (****)
Novembre 2006
MONTRACHET, JACQUES PRIEUR 1999 (****)
Un Montrachet parfait maintenant. Son terroir donne, comme d’habitude, un vin gras et dense avec une finale
superbe de fraîcheur. Je pense qu’il s’agit là d’un grand Montrachet dont il faut profiter dès aujourd’hui.
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SAUZET ETIENNE
Février 2004
MONTRACHET, ETIENNE SAUZET 1997 (****)
Juin 2012
MONTRACHET, ETIENNE SAUZET 2001 (****)
Vin de belle envergure. On sent un très bon suivi de l’élevage mais sans ostentation. La structure habituelle du
cru se ressent bien. L’ouverture sur plusieurs heures lui est favorable. Il lui manque un tout petit peu de noblesse.
Novembre 2015
MONTRACHET, ETIENNE SAUZET 2008 (*****)
Arômes encore un peu discrets à cause de son extrême jeunesse. On y sent la noblesse et la finesse de son
origine. La pureté est extrême. La bouche est d’une harmonie parfaite du début à la fin. Sans paraître puissant
ou lourd, sa densité est impressionnante. La finale est interminable et indique bien le sujet exceptionnel.
Il donne étonnamment un grand plaisir à l’heure actuelle, mais il traversera certainement sans encombre
encore 2 ou 3 décennies.
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