LA COTATION DES VINS

Dernière mise à jour: février 2017

– Je suis d’accord avec la cotation chiffrée (100/100) des vins uniquement dans le cadre d’un concours puisque celui-ci n’a pas d’autre but que commercial.

– Hors ce contexte, je suis opposé à cette cotation. Je considère que l’on ne peut pas réduire un vin à une addition de chiffres, car, au lieu d’en faire une synthèse, on ne fait plus que l’analyse de ses diverses composantes. Tout ce qui « fait » le vin, avec ses émotions et ses nombreuses subjectivités, y est banni. On en manque ainsi le principal: ce qui nous fait vivre de réelles sensations ou émotions.

– J’ai donc choisi une échelle plus « approximative » qui donne des valeurs moins contraignantes et qui laisse libre cours aux variations de bouteilles, d’individus, de lieu, de conditions de dégustation, etc… bref: qui respecte le palais de chacun!

– Je présente mes lignes directrices selon le schéma suivant:

***** pour les vins qui ont procuré le grand plaisir au sens large. Il peut y avoir une différence marquée entre un « 5 étoiles » et un autre « 5 étoiles »: certains sont suffisamment bons pour entrer dans la catégorie la plus haute car ils ne méritent aucun « rabaissement ». Chaque gorgée a procuré un bel instant. Par contre, d’autres sont si grands qu’ils marquent l’esprit pour toute une vie. L‘addition de points de la cotation sur 100 n’a pas d’emprise sur cette échelle. Pour les scientifiques qui ne peuvent pas vivre sans, je dirai que cette catégorie serait celle qui passe de 90/100 à 100/100. Mais, je le répète, on ne prend toujours pas la chose avec les mêmes critères.

**** pour les vins de haut de gamme qui n’arrivent juste pas à l’idéal ci-dessus.

*** pour les très bons vins.

** pour les bons vins qui procurent du plaisir à être consommés.

* pour les vins décevants par rapport à ce que l’on attendait d’eux.