ROUGE DU PAYS / CORNALIN DU VALAIS
Dernière mise à jour: juin 2023
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ROUGE DU PAYS / CORNALIN DU VALAIS
Nommé « Rouge du Pays » jusqu’en 1972, c’était le cépage rouge principal dans des temps anciens.
Les difficultés de culture ne lui permettent de bien s’épanouir que dans les mains des meilleurs vignerons
et dans les meilleures terres. Il a du corps, du fruit (cerise noire) et une forte coloration.
Il est en même temps élégant et bien structuré.
Le Cornalin du Valais n’est pas le Cornalin du Val d’Aoste, plus ancien.
C’est pourquoi, certains voudraient lui redonner le nom de « Rouge du Pays ».
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CAVE DES BERNUNES (Nicolas Zufferey)
Novembre 2015
CORNALIN CUVEE SPECIALE, CAVE DES BERNUNES 2008 (*****)
Superbe couleur rouge dense et profond. Le nez indique une matière de base parfaite. C’est élégant et racé.
On est sur la cerise noire et le cuir fin. La bouche est très dense sans être lourde.
Un cru savoureux de grande dimension qui peut encore tenir bien des années.
Mai 2017
CORNALIN CUVEE SPECIALE, CAVE DES BERNUNES 2008 (*****)
Déjà resplendissant au nez, avec un fruité pur. L’âge n’apparaît pas du tout. Vin soyeux et sensuel, très développé.
Il est charnu mais soutenu par une superbe acidité. Très long. Grand vin qui a du potentiel.
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CAVE DU VIEUX MOULIN (Romain Papilloud & fils)
Février 2007
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 2003 (****)
Beaucoup de fruit et d’élégance. Très gras mais très frais aussi. Très long.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 2002 (**)
Mois pur et moins structuré que le 2003.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 2001 (***)
Sur la cerise rouge. Vin charnu, corsé et vif en finale.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 2000 (****)
Sur la cerise noire. Vin puissant avec une chair opulente et des tannins athlétiques. Très long. Trop jeune.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 1999 (**)
Arômes un peu végétaux. Vin de structure moyenne.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 1998 (*****)
Une élégance de grand Bourgogne. Noblesse, complexité et persistance.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 1997 (****)
Magnifique vin d’élégance au sommet en ce moment. Notes vanillées avec du bois de cèdre.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 1996 (****)
Vin en plénitude avec des fruits quasi confits. Grand velours mais vivacité finale. Vin vivant.
CORNALIN, CAVE DU VIEUX MOULIN 1995 (****)
Vin complexe de haute personnalité. Forte constitution. Très long.
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DOMAINE CORNULUS (Stéphane Reynard & Dany Varone)
Septembre 2008
CORNALIN, DOMAINE CORNULUS
Les producteurs, Stéphane Reynard et Dany Varone, avaient choisi les meilleurs millésimes des
meilleurs crus de Cornalin de leur production.
Ces deux associés ne cessent de produire des vins de très haute qualité (rouges, blancs secs et liquoreux).
Il faut dire qu’ils ne reculent devant aucun moyen pour y parvenir, que ce soit à la vigne ou à la cave.
C’est assez rare pour être signalé! De plus, au contraire de la plupart des producteurs qui ne font que de
vinifier une récolte et de la présenter sur le marché, ils procèdent à un élevage digne de ce nom et ne
mettent en bouteilles que lorsque le saint produit est prêt.
Ce Domaine fait évidemment partie de l’extrême (et fine) pointe de la pyramide valaisanne.
CORNALIN ANTICA, DOMAINE CORNULUS 2002 (***)
Nez de fruits mûrs sur la cerise noire. Touche de bois doux avec le petit taosté de l’élevage pas encore
fondu totalement. Finesse, noblesse et harmonie. Le vin est assez velouté à l’attaque.
densité est moyenne. La finale est fraîche. Vin de plaisir.
CORNALIN COEUR DU CLOS, DOMAINE CORNULUS 2001 (****)
Superbe couleur rouge rubis. Arômes de fraises et de cerises bien mûres, dans l’élégance.
Le vin est charnu, rond, velouté: ce n’est que du plaisir.
Il présente une étonnante acidité citronnée en finale. Vin splendide à l’heure actuelle.
CORNALIN COEUR DU CLOS, DOMAINE CORNULUS 1999 (****)
Couleur rouge sombre dense. Arômes très typés et exubérants. De la race et de la complexité:
grosses cerises noires, châtaigne, cuir,… Le vin est corsé avec une belle structure. Le fruit est dense et ferme.
La finale présente des tannins athlétiques et une fraîcheur peu commune. Vin surprenant de jeunesse.
CORNALIN ANTICA, DOMAINE CORNULUS 2003 (****)
Couleur rouge sombre. Arômes un peu phénolés au départ, puis le fruit très pur s’exprime.
Le vin est riche avec beaucoup de volume à l’attaque. L’acidité élevée et les tannins encore juvéniles
déterminent une finale un peu austère. Grand vin à attendre impérativement.
CORNALIN COEUR DU CLOS, DOMAINE CORNULUS 2004 (****)
Couleur rouge dense. Le nez est d’une élégance toute particulière. Le fruit pur et dense, sur la fraise
(comme de grands Bourgogne), indique une récolte parfaite. Toutes les composantes du vin s’associent à merveille.
La trame est serrée. La finale est vive et présente une touche minérale remarquable.
Une grande réussite qui lui a valu les honneurs internationaux.
CORNALIN COEUR DU CLOS, DOMAINE CORNULUS 2005 (*****)
Nez exubérant de fruits mûrs sur la cerise noire et la framboise. Notes de cacao et de bois noble. Le vin est soyeux.
Son gras voisine la sensation sucrée, mais la concentration des composantes lui octroie un équilibre parfait et un
grand potentiel de garde. La longueur est celle des grands vins. Ce vin n’est pas « international », mais il est
de « dimension internationale ».
CORNALIN COEUR DU CLOS, DOMAINE CORNULUS 2000 (*****)
Couleur rouge sombre. Une nature resplendissante s’exprime au nez. Le fruit très mûr fait penser à du kirsch
ou à du Porto. Le vin est concentré et rond. L’âge renforce sa complexité et sa noble personnalité.
Il est impressionnant de force et de dynamisme. La minéralité du terroir s’exprime sur une finale vive et dense.
Nulle lourdeur malgré sa très forte constitution: c’est la marque d’un grand vin.
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DOMAINE DU GRAND BRULE (Domaine officiel de l’Etat du Valais)
Avril 1994
CORNALIN, DOMAINE DU GRAND BRULE 1986 (****)
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DOMAINE IMHOF (n’existe plus)
Novembre 1999
ROUGE DU PAYS (ROUGE D’ENFER), DOMAINE IMHOF 1964 (****)
Cet ancien domaine sédunois n’existe plus. Il a été repris d’abord par la Cave du Cheval Noir,
puis par le Domaine Cornulus. Les vignes placées on ne peut mieux jouxtent à l’est le mythique
Domaine du Mont d’Or. Elles ont l’immense avantage d’être très anciennes.
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GERMANIER JEAN-RENE
Septembre 2017
Une verticale de CORNALIN CHAMPMARAIS.
J’inscris ici les trois millésimes que j’ai préférés.
CORNALIN CHAMPMARAIS, JEAN-RENE GERMANIER 2011 (*****)
Au nez, magnifique fruit exubérant, typé et vivant. De la noblesse aussi. Notes de
bois oriental et de pruneau. Vin somptueux de texture soyeuse. Le gras dense est
soutenu par une magnifique acidité sur toute la longueur
de bouche. Grand vin maintenant, mais beaucoup de potentiel.
CORNALIN CHAMPMARAIS, JEAN-RENE GERMANIER 2009 (****)
Nez de fruits très mûrs (coulis de mûres ou de cassis). C’est très ouvert et élégant.
Belle note épicée. Vin onctueux à l’attaque. Il est riche et tendre. Heureusement,
les tannins et l’acidité finale rehaussent le tout.
Très long.
CORNALIN CHAMPMARAIS, JEAN-RENE GERMANIER 2006 (*****)
Arômes séduisants et vivants. C’est même un peu baroque, mais que c’est agréable.
Vin charnu au possible. Le fruité ample et mûr est une vague agréable qui déferle
longuement dans le palais pour son plus grand plaisir.
La structure est là, ainsi que la longueur de bouche.
Avril 2018
CORNALIN CHAMPMARAIS, JEAN-RENE GERMANIER 2010 (*****)
Vin très équilibré, même si toutes ses composantes sont fortement dimensionnées.
Il est en plénitude à l’heure actuelle, mais il est loin de décliner.
Octobre 2018
CORNALIN CHAMPMARAIS, JEAN-RENE GERMANIER 2011 (*****)
Le type du cépage ressort parfaitement sur la cerise noire. L’élégance est là.
Sujet concentré et racé avec encore du potentiel.
Juin 2023
Verticale organisée par la Maison Jean-René Germanier de tous les
CORNALIN CHAMARAY produits à ce jour.
2019
Arômes très purs, droits et nets. Belle présence. L’élevage bien mené n’est pas du
tout gênant. Beaucoup de fruit. Vin riche et concentré avec une trame serrée.
Les tannins sont athlétiques. Grand millésime à attendre.
2018
Nez ouvert, élégant et fruité. L’élevage me semble plus marqué que sur le 2019.
Vin riche avec beaucoup de fruit. Les tannins encore un peu rustiques durcissent
la finale. A attendre.
2017
Au nez, on devine une belle personnalité. Notes de cuir et de bois doux. Le vin est
fruité avec une trame serrée et des tannins somptueux. L’acidité rehausse la finale
et lui donne de la fraîcheur. A attendre.
2016 (****)
Arômes amples, très ouverts. Caractère noble. On est sur le kirsch et la cerise noire.
Le vin est marqué par un fruité charnu qui enrobe magnifiquement des tannins
fortement constitués. Les différentes composantes commencent à s’harmoniser.
Grand sujet, même si la finale présente un aspect un peu végétal.
Se boit maintenant, mais il grandira.
2015 (*****)
Arômes nobles et racés. On y ressent des fruits noirs en coulis. On devine la grandeur
du sujet même s’il est encore un peu discret. A coup sûr un millésime exceptionnel
fait pour durer.
2014
Arômes très ouverts avec un fruit bien mûr. L’élevage est assez marqué. Le vin est
agréable, mais il présente moins de complexité et de structure que d’autres millésimes.
Je pense que ce 2014 aura de la peine à s’harmoniser.
2012 (****)
Nez élégant et harmonieux. Beau fruité sur la cerise noir. Vin charnu, très séduisant.
Belle fraîcheur en finale. Resplendissant à l’heure actuelle.
2011 (*****)
Au nez, c’est une belle personnalité qui ne manque pas d’élégance. Le vin est juteux
avec une chair à croquer. L’acidité lui procure de la fraîcheur et de la vivacité en finale.
J’aime beaucoup son côté sensuel. Se boit dès maintenant.
2010 (*****)
Arômes nobles et harmonieux avec de l’ampleur. Grande personnalité. Vin très
structuré au fruit charnu et dense. Le soutien acide procure une finale en panache.
Sujet de haut vol qui tiendra encore longtemps.
2009
Arômes élégants avec un fruit sur-mûr qui part sur le pruneau. Vin très agréable
avec une chair un peu compotée. L’acidité qui rehausse la finale est bienheureuse.
A boire sans attendre.
2008
Arômes de maturité avec un boisé qui semble avoir de la peine à se fondre. Le vin
est rond et même un peu doux. La structure est moyenne. Le fruit évolué est
marqué par l’élevage. On peut imaginer que d’autres bouteilles ont mieux tenu.
2006 (*****)
Arômes tout en fruit, très ouverts et même joyeux. Le vin a une tenue exceptionnelle.
Sa chair est à croquer. Ce gras généreux est soutenu par une superbe acidité.
La séduction même.
2005 (*****)
Nez racé qui indique une forte personnalité. Notes de cuir et de graphite.
Vin concentré et riche. Ses tannins se fondent dans une chair soyeuse.
Sujet marquant qui se donne sans compter.
CONCLUSIONS
La maison Jean-René Germanier a eu fin nez de choisir cette vigne pour obtenir
un Cornalin parmi les meilleurs du canton. Le travail de cave respecte la haute
qualité des récoltes. Je veux dire par là que tout est fait pour laisser justement le
terroir et la climatologie s’exprimer. Aucun boisé intempestif.
Aucun artifice oenologique pour dominer la matière.
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MERCIER DENIS
Mai 2002
CORNALIN, DENIS MERCIER 1992 (****)
Avril 2003
CORNALIN, DENIS MERCIER 2000 (****)
Nez typé et élégant, encore discret. Le fruit tire sur la cerise noire. S’y rajoute une belle touche minérale.
Le vin est velouté et concentré. La chair dense du fruit enrobe bien les tannins robustes.
La finale est un peu stricte encore, et prouve que le vin doit impérativement dormir quelques années.
On est sur un grand millésime.
CORNALIN, DENIS MERCIER 1999 (***)
Arômes de fruits noirs, de fumée, de bois doux, de réglisse, d’encre,…assez fort de caractère.
L’ouverture développe le fruit désiré. Vin de haute personnalité, pourvu d’une grande fraîcheur en finale. A attendre.
CORNALIN, DENIS MERCIER 1998 (***)
Nez typé, plein fruit (cerise noire), avec de l’épice et un côté minéral magnifique. Le vin est fruité et velouté à l’attaque.
En finale, ses tannins et son acidité élevée le rendent un peu dur.
A attendre pour que toutes les composantes, bien structurées, s’harmonisent.
CORNALIN, DENIS MERCIER 1997 (***)
Nez « vivant » et typé, marqué par des arômes tertiaires, comme le sous-bois ou le cuir. Le fruit est bien mûr.
La plénitude de l’ensemble procure grand plaisir olfactif. Vin de velours, splendide et sensuel.
Le gras est dense au point de tapisser le palais encore longtemps en finale. A boire maintenant.
CORNALIN, DENIS MERCIER 1996 (**)
Nez de fruits bien mûrs. L’évolution se ressent. On y trouve du foin sec, des notes fumées, des fruits comme la
framboise ou la cerise. Le vin est concentré, mais ses tannins sont peut-être trop présents par rapport au fruit.
Ne pas attendre.
Novembre 2006
CORNALIN, DENIS MERCIER 2004 (***)
Nez très fruité, on sent la récolte levée au bon moment. Vin vif et concentré. N’a pas encore atteint l’équilibre des composantes.
CORNALIN, DENIS MERCIER 2003 (*****)
Grande élégance et volume. Vin gras et velouté avec des tannins à la hauteur de la concentration du fruit.
CORNALIN DENIS MERCIER 2002 (*)
Fruits mûrs moins purs que dans le 2003. Vin tendre un peu dominé par l’élevage.
CORNALIN, DENIS MERCIER 2001 (****)
Fruits purs, en dentelle avec une grande fraîcheur. Grand équilibre. Harmonieux plus que concentré. Superbe.
CORNALIN, DENIS MERCIER 2000 (*****)
Arômes généreux et racés. Vin somptueux, plantureux, avec un glycérol qui voisine le sucre. Finale fraîche.
CORNALIN, DENIS MERCIER 1999 (**)
Fruit bien mûr avec des arômes tertiaires d’humus. Velouté à l’attaque mais de l’alcool en finale.
CORNALIN, DENIS MERCIER 1998 (****)
Vin resplendissant de fruits gorgés de soleil. Côté orangé. Notes torréfiées.
Vin de velours avec une forte acidité en finale. Grand vin de forte personnalité.
CORNALIN, DENIS MERCIER 1997 (***)
Nez de fruit surmaturé. Vin si velouté qu’il se rapproche du sucre. La finale reste ronde, mais elle est peu courte.
Vin attachant et sensuel, juste pour le plaisir.
Avril 2010
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 2004 (***)
Typé sur la cerise noire. Elégant et fin. Densité moyenne. Commencer à le boire.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 2003 (****)
Racé et corsé. Très bonne structure. Beaux tannins. A attendre.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 2002 (**)
A boire.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 2001 (***)
Vin expansif, très typé sur la cerise noire. Equilibré avec une bonne fraîcheur finale. Commencer à le boire.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 2000 (****)
Racé et complexe. Notes de cerises noires, de tabac et de cuir. Vin structuré et fort, encore jeune.
Peut encore attendre.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 1999 (*)
A boire.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 1998 (****)
Vin très ample et d’une rondeur sensuelle. C’est un véritable « jus rond et fruité ». Belle acidité en finale.
A boire dès maintenant.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 1997 (***)
Vin de dentelle avec une belle chair ronde. A boire.
CORNALIN, DENIS MERCIER SIERRE 1996 (**)
A boire.
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ZUFFEREY MAURICE
Novembre 1988
CORNALIN, MAURICE ZUFFEREY 1983 (*****)
Millésime bien différent du 1986. Il est droit et pur avec un équilibre remarquable. Grand vin.
Décembre 1990
CORNALIN, MAURICE ZUFFEREY 1986 (*****)
Grand vin voluptueux et équilibré. Volume de bouche impressionnant. Un des sommets pour le Cornalin en Valais.
Juillet 2006
CORNALIN, MAURICE ZUFFEREY 1986 (*****)
Ce millésime de Cornalin chez Maurice Zufferey a donné un style de vin ayant la même corpulence et la même
rondeur de Porto que le 1947 à Bordeaux ou en Bourgogne. Il s’est fortement amélioré avec les années.
Grand moment.
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