PAUL JABOULET AÎNE
Dernière mise à jour: avril 2023
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HERMITAGE LA CHAPELLE
Le vin emblématique de Jaboulet est l’Hermitage « la Chapelle ».
Ce nom est tout simplement lié à la petite chapelle « Saint-Christophe » surplombant son vignoble
en terrasses dominant le Rhône. Jaboulet est l’unique propriétaire de ce cru depuis 1919.
La Chapelle est issu de l’assemblage de diverses parcelles ou « lieux-dits » dont la superfici
couvre 20,6 hectares: Bessards, Greffieux, Méal, Rocoules…
La diversité de son sous-sol explique la présence de ces « lieux-dits » qui donnent sa complexité
et son caractère au vin de La Chapelle.
Mes La Chapelle préférés sont: 1947, 1961, 1978, 1949, 1990, 1964
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Juin 2022
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 2012 (*****)
Arômes de fruits rouges gorgés de soleil, dans l’exubérance. Note de bois de santal et de tabac.
On devine que le sujet est encore bien jeune. Vin somptueux avec de l’onctuosité. Le gras
enveloppe toutes les composantes durant toute la longueur de bouche. On ressent une certaine
chaleur due à l’alcool, mais cela ne gêne en rien l’équilibre. Durant la persistance, les tannins et
l’acidité présentent une certaine dureté. C’est ce qui indique nettement que le sujet est à attendre.
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Mars 2011
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 2004 (***)
Le remarquable style de ce grandiose cru se retrouve bien, malgré le handicap d’un
millésime difficile. Elégance et personnalité. Il est peut-être trop jeune.
Avril 2023
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 2004 (*****)
Une heureuse surprise! Sachant que c’est un vin long à se faire, je pensais trouver
un sujet encore un peu strict. Mais les arômes sont bien développés, avec de la
complexité et de l’élégance. On y ressent des fruits noirs avec des épices et du bois
doux. Rien de pesant. La bouche est équilibrée avec un charnu agréable.
L’ensemble n’est pas imposant, ses atouts sont dans l’harmonie.
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Août 2014
MAGNUM HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1999 (****)
Arômes assez rustiques de ménagerie au départ. A l’ouverture, le caractère reste bien présent, mais il
s’affine et présente un beau fruit pur et très mûr (cassis). Touche de bois doux. Le vin est charnu et velouté.
Il voisine même le sucre, mais la finale est magnifiquement soutenue par une haute acidité. L’ensemble est
assez volumineux et donne beaucoup de plaisir. Il est bien plus ouvert que ce que je pensais.
Août 2018
MAGNUM HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AINE 1999 (****)
Arômes de vin bien mûr avec de l’élégance et de l’ampleur. Note cendrée, avec une touche giboyeuse qui s’estompe
à l’ouverture. Vin riche et fort avec une certaine chaleur dûe à l’alcool. Les tannins sont encore un peu stricts.
Mais l’ensemble est impressionnant de corpulence.
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Décembre 2010
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1998 (****)
Bu après un Ausone 1953, ce vin certainement parfait et très structuré, semblait malheureusement d’une trop
grande jeunesse pour pouvoir affirmer toutes ses grandes qualités.
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Novembre 2004
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1996 (****)
Vin racé et élégant. Beaucoup de structure mais équilibré. La chair du fruit est impressionnante.
Avril 2008
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1996 (***)
Couleur très foncée. Nez assez élégant, sur le cassis ou le sureau bien mûr, avec des notes poivrées.
Le vin est très corsé et riche. En ce moment, ce sont ses qualités athlétiques qui dominent.
Il est bien entendu assuré d’un bel avenir.
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Octobre 2010
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1995 (****)
Le style du cru est parfait. A attendre.
Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1995 (****)
Arômes élégants, dans le classicisme. C’est une corbeille de fruits avec des notes de fourrure.
Vin racé et fort avec un texture soyeuse à l’attaque. L’ensemble est jeune et frais. La finale est
marquée par des tannins serrés qui démontrent la trop grande jeunesse de ce cru.
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Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1991 (*****)
Arômes ouverts et élégants sur les fruits rouges (fraise, framboise). Vin charnu à
l’attaque. Le fruité soyeux est trèsséduisant. Longueur et équilibre: un grand sujet.
Superbe maintenant mais tiendra longtemps.
Juillet 2020
HERMITAGE LA CHAPELLE, JABOULET 1991 (*****)
Au départ, c’est un peu confus et rustique. Mais, et c’est connu, l’aération
est indispensable pour ce grand vin. Il s’ouvre tranquillement et présente un
caractère noble et fort. Le fruit très dense est accompagné par des notes de
tabac et de cuir. C’est une personnalité de haut vol. La présence de bouche
est impressionnante. 1991 est un millésime de très haut niveau pour La Chapelle.
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HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1990 (*****)
(bu 3 fois de 2012 à 2014)
Nez élégant et racé, d’une très grande complexité: fruits noirs, olive, tapenade, tabac, terre
noire juste remuée… Vin pur, dense, droit, athlétique. Les tannins somptueux impressionnent
de par leur qualité. La longueur de bouche et sa force indiquent le millésime exceptionnel.
Ce vin n’a pas encore développé toutes ses fantastiques capacités.
Octobre 2020
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1990 (*****)
L’un des plus grands millésimes après le mythique 1961, avec le 1978. Ce 1990 reste
monumental. Il commence à s’ouvrir, mais il n’a pas encore atteint son sommet.
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Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1989 (****)
Nez élégant avec un fruit bien mûr et ouvert. Note de girofle. On devine un sujet très « nature », sans retenue.
Vin quasi doux à l’attaque avec un gras onctueux qui perdure sur toute la longueur de bouche. La finale présente
des tannins forts et une belle acidité. L’ensemble est plus marqué par son côté baroque que par l’équilibre,
mais c’est très plaisant.
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Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1988 (*****)
Arômes très complexes: fruits rouges, fourrure, menthe, cuir, herbes de la garrigue, cendre froide…
Vin riche doté d’une forte personnalité. La finale est somptueuse.
Elle est d’une grande densité, avec des notes minérales et mentholées très fraîches.
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Octobre 2010
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1985 (****)
C’est un grand vin, mais je n’ai pas réussi à m’enthousiasmer au maximum. Certainement trop jeune.
Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1985 (*****)
Arômes nobles et racés, c’est un seigneur. Le côté cuir-animal est là pour lui donner un caractère fort. Le fruit bien
mûr, sur le pruneau, a gardé une grande jeunesse. Tout semble magnifiquement fondu au niveau des composantes.
Le vin est riche et concentré, il enrobe voluptueusement le palais. On y ressent des notes de café et de fumé avec
beaucoup de fraîcheur en finale. Les tannins sont soyeux et bien construits.
Un millésime parmi les grands pour La Chapelle.
Mars 2014
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1985 (*****)
Je crois que 1985 fait partie des grands millésimes de la Chapelle. Les arômes sont complexes, fins et racés,
avec une ampleur peu commune. Il lui faut certes du temps pour s’ouvrir: la carafe est indispensable. Après un
moment, il rajeunit et devient plus noble et harmonieux.
Le fruité bien mûr et rond est rehaussé par une acidité parfaite.
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Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1983 (***)
Arômes un peu rustiques avec un fruit sur mûr. Le vin est rond et tendre à l’attaque. Le boisé n’est pas des plus
purs. La matière semble plus légère que sur les autres millésimes. La finale est marquée par les champignons.
Malgré son côté « nature désobéissante », ce vin est plaisant.
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Décembre 2006
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1982 (**)
Couleur rouge assez tuilé. Le nez est exubérant et l’on y ressent une récolte gorgée de soleil. A l’attaque,
e vin est un panier de fruits suaves et plaisants au possible. On y trouve du cassis et de la réglisse.
L’évolution révèle des tannins un peu rustiques. La persistance, un peu courte, est malheureusement
moins enthousiasmante que l’attaque: une légère amertume assèche le palais.
Juin 2017
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AINE 1982 (***)
Arômes élégants et amples, sur les fruits rouges avec des notes de cuir et d’humus.
Agréable note de fourrure. Vin rond et soyeux à l’attaque. Les tannins et l’acidité prennent le dessus
lors de l’évolution. La finale est assez pesante et indique un manque de base.
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Novembre 2007 et mars 2008
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1978 (*****)
Le nez exprime la récolte parfaite. Grande nature très dense et complexe: fruits noirs, cassis, confiture de sureau,
cuir noble… Vin monumental avec un gras énorme et des tannins exceptionnels.
Persistance gustative et aromatique extrêmement longue et dense. Vin encore trop jeune. Un monstre fantastique.
Février 2009
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1978 (*****)
Dans les millésimes exceptionnels comme le 1978, la Syrah peut être impressionnante de structure et de finesse.
Les arômes sont développés à l’extrême. Le fruit noir très mûr (myrtille) est accompagné par des notes de terre fine,
de fleurs de montagne et de bois de sental. Le vin envahit littéralement le palais,… pour son plus grand plaisir!
La puissance ne nuit pas à son équilibre. Plus on l’attend, plus il s’exprime largement.
Il est cependant loin d’être à son stade optimal.
Juin 2009
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1978 (*****)
Un extraordinaire jus concentré et voluptueux. Tout est dense mais sans lourdeur.
La longueur est impressionnante. C’est la première bouteille de Chapelle 1978 qui se montre un peu ouverte.
Août 2010
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1978 (*****)
C’est un vin phénoménal de puissance. Le développement des composantes est impressionnant. Les fruits noirs sont
accompagnés par des notes de tabac et des épices de toutes sortes. La bouche reste longtemps marquée par ce
déferlement de vagues fruitées. Cette bouteille semblait un peu plus ouvertes que d’autres bues précédemment,
mais on est encore loin du maximum.
Juillet 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1978 (*****)
Arômes très complexes et amples sur les fruits noirs comme le cassis. Une touche de pruneau et de kirsch fait
penser au Porto. Notes classiques de graphite. Les sensations sont en même temps rustiques (cuir-animal) et
élégantes (fruit très pur). Vin d’une densité extraordinaire, très construit. La puissance est là mais elle ne part pas
sur la lourdeur. La grandeur de ce vin fut perçue en début de dégustation. Par après, il s’est refermé pour indiquer
qu’il ne souhaitait pas encore dévoiler toutes ses splendeurs.
Avril 2014
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1978 (*****)
Arômes nobles et fins, sur l’humus, le pruneau et le bois oriental. La grande classe. Vin équilibré de haut vol.
Tout y est: trame serrée, pureté, structure, tannins somptueux… Malgré sa puissance, ce vin ne présente
aucune lourdeur. Il donne une impression majestueuse. Ses énormes qualités vont encore se développer
sur des décennies.
Novembre 2018
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AINE 1978 (*****)
Couleur rouge dense, encore très jeune. Arômes très purs et nobles. Le fruité est parfait. Le sujet semble intemporel
car l’âge est impossible à déterminer. Vin très fruité, dense et concentré, mais sans aucune lourdeur. On est sur un
cru de haut vol, d’une qualité extrême, mais qui n’a pas atteint son développement maximal. Il est même encore un
peu discret. Pour le technicien, c’est évidemment le plus “précis” des trois compagnons présentés
ensemble (La Landonne, La Chapelle, La Mouline).
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Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1964 (*****)
Nez très sensuel, tout en finesse et élégance. Notes de fruits rouges sur mûrs (fraise), c’est presque confit.
Touche de bois de cèdre. Pureté exceptionnelle. Vin littéralement doux dans son ensemble. Mais l’âge a
transformé cette douceur en une vague voluptueuse et charnue à souhait. La finale est rehaussée par une
acidité d’orange sanguine. L’alcool est là, c’est évident, mais il renforce les sensations. Grand sujet de pur plaisir.
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Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1962 (**)
Les arômes partent sur les fruits sur mûrs, voire compotés. On y ressent de l’écorce d’orange, comme sur
certains vieux vins toscans. Ce 1962 semble être né d’une base moyenne. L’âge ne lui est malheureusement
pas favorable et il a perdu de sa substance.
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Décembre 2003
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1961 (*****)
Couleur rouge-rubis limpide. Nez encore un peu fermé. Cendre froide, chocolat noir, fruits très mûrs…. Tout est
puissant en restant élégant. Le vin est extrêmement concentré et velouté. Issue d’un millésime vraiment exceptionnel,
la syrah de ce cru et de cette époque s’exprime sur des notes si civilisées et si fines que l’on ne reconnaît pas le
cépage. Ce vin d’anthologie n’a pas encore atteint sa plénitude. Il confirme tout le bien qu’en disent les rares
bienheureux qui ont pu en déguster.
Octobre 2006
MAGNUM HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1961 (*****)
Une cinquantaine de magnums du millésime 1961 ont été produits. Aucun ne fut jamais mis sur le commerce.
Il s’agit donc d’une première mondiale puisque c’est le premier magnum ouvert depuis cette date. Couleur rouge
dense légèrement tuilé. Le développement des arômes est monumental. Le type du cépage, bien que perceptible,
est relégué au second plan par la qualité exceptionnelle de la récolte et par le terroir. On y ressent des fruits noirs
comme la myrtille ou le cassis. Les notes « terreuses-minérales » sont celles que l’on ne retrouve que sur les
meilleurs crus. Le vin est élégant et généreux. La richesse et la structure développent un volume de bouche
impressionnant. Mais cette puissance ne rend pas le vin lourd. Le fruit est dense et charnu comme à mâcher.
Fruits, glycérol, tannins, …toutes les composantes se marient parfaitement à l’heure actuelle pour donner un
vrai vin de plaisir qui tiendra encore longtemps. Toutes les notes élogieuses qui lui ont été attribuées depuis de
nombreuses années par les rares chanceux qui en on bu sont largement méritées.
Avril 2014
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1961 (*****)
Arômes monumentaux avec de l’élégance et de la race. On devine instantanément la grandeur de la récolte.
On part sur la myrtille et la mûre. A l’ouverture, le terroir prend le dessus avec ses notes de « terre noire remuée »
et les composantes atteignent une complexité exceptionnelle. La bouche est un déferlement de sensations fortes
mais élégantes et harmonieuses. Malgré toute cette puissance, il n’y a rien de lourd.
La longueur et la magnificence sont celles des vins d’anthologie.
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Novembre 2012
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1959 (****)
Arômes fins et purs de fruit mûr en gelée avec des notes de bois oriental. Vin harmonieux, suave et rond.
On ressent une certaine concentration et de l’alcool en finale. Le sujet est excellent et procure grande
satisfaction, mais il commence (je dis bien: il commence) à sentir le poids des ans.
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Mai 2007
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1949 (*****)
Couleur rouge-clair (inhabituel pour une Syrah). Nez de finesse et d’élégance. On y trouve un fruit rouge (fraise)
d’une jeunesse extraordinaire. Le vin est rond et suave. Son fruit est charnu et vif en même temps. L’acidité finale
vivifiante imprime une note joyeuse à cet ensemble charmeur au possible. L’extraction n’est pas celle que l’on
retrouve sur les Syrah actuelles, mais le raffinement et l’équilibre des composantes compensent largement.
Un moment de bonheur.
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Décembre 2014
HERMITAGE LA CHAPELLE, PAUL JABOULET AÎNE 1947 (*****)
Au nez, on sent le phénomène. C’est un sommet du baroque bien dans le style du millésime. Le fruit pur est anobli par
une touche de cuir très noble. Tout est aussi d’une élégance particulière. Vin onctueux d’une concentration fabuleuse.
Je le mets au même niveau que le mythique 1961, et oui!
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HERMITAGE
Mars 2004
HERMITAGE, PAUL JABOULET AÎNE 1937 (****)
Quelle force dans ce vin! Sa couleur noire était déjà impressionnante. Le fruit était bien mûr mais encore soutenu
par une superbe acidité. Un énorme gras enveloppait harmonieusement les tannins, mais ne diminuait heureusement
pas le grand caractère marqué de l’époque.
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CROZES HERMITAGE DOMAINE DE THALABERT
Novembre 2012
CROZES HERMITAGE DOMAINE DE THALABERT, PAUL JABOULET AÎNE 1978 (****)
Superbe vin gras et velouté, tout pour charmer le palais.
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HERMITAGE LA CHAPELLE BLANC
Décembre 2014
HERMITAGE LA CHAPELLE BLANC, PAUL JABOULET AÎNE 1949 (***)
Nez complexe avec un caractère marqué. Notes de pain grillé, de miel, de sotolon et de noix.
Vin très « nature » bien tenu, mais on sent un début d’oxydation. L’ensemble manque un peu de gras et de noblesse.
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HERMITAGE BLANC
CHEVALIER DE STERIMBERG
Mai 2008
HERMITAGE BLANC CHEVALIER DE STERIMBERG, PAUL JABOULET AÎNE 1997 (***)
Marsanne structurée et corsée avec du caractère. Ce cépage produit des vins principalement appréciés
par des amateurs de vins à forte personnalité.
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Mars 2021
HERMITAGE BLANC LE CHEVALIER DE STERIMBERG
PAUL JABOULET AÎNE 1981 (*****)
Dégusté à l’aveugle. La couleur est encore très jeune. Au départ, les
arômes font penser à un cépage aromatique, en délicatesse et avec une
minéralité de Riesling allemand. L’ouverture lui donne du volume. Il perd
le côté aromatique et part sur le floral et les fruits bien mûrs. Mais il reste
frais et pur. En bouche l’harmonie est parfaite. Le fruit est net et droit avec
une fraîcheur peu commune. Il est pourvu d’une grande personnalité et
de beaucoup de classe. Sa minéralité est marquante. Un très grand sujet.
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