ETATS-UNIS
Dernière mise à jour: octobre 2023
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DOMINUS ESTATE
Situé dans la Napa Valley, le vignoble de « Napanook » fut planté en 1836.
Le bordelais Christian Moueix s’y installera en 1982 et y produira le premier
millésime du fameux DOMINUS en 1983.
Etonnamment, le propriétaire de Pétrus utilise un assemblage plutôt médocain,
favorisant très largement le Cabernet-Sauvignon.
La qualité de la vendange de 1993 fut considérée comme insuffisante pour
produire ce cru très structuré avec un fort caractère.
Je l’ai régulièrement dégusté aux côté de son concurrent OPUS ONE.
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Mai 2008
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 2001 (***)
Vin remarquable avec du volume. La structure est par contre moyenne,
ainsi que la tenue en bouche. L’ensemble procure du plaisir car
l’équilibre est très bon et le fruit ouvert.
On est habitué à plus de puissance en général sur ce cru.
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Mars 2016
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1999 (*****)
Arômes très harmonieux et ouverts. Le fruité est fin et pur. On n’est pas
loin de certains Bordeaux classiques. On n’entre donc pas dans la puissance
à tout prix. La bouche est aussi très équilibré et plaisante. La structure est là,
mais ce qui rend ce vin remarquable, c’est sa grande buvabilité. Bravo!
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Octobre 2010
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1998 (****)
Un vin fort, corsé mais élégant et agréable. Pour moi une belle
réussite de ce vin.
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Juin 2010
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1997 (***)
Vin de grande ampleur, très corsé et serré par des tannins rustiques.
Belle structure malgré une petite verdeur.
Mars 2014
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1997 (***)
Vin fortement extrait de style moderne avec une couleur très foncée,
des tannins prononcés et un soutient alcoolique chaleureux. En ce moment,
il paraît tout simplement trop pesant malgré des qualités indéniables.
Déjà âgé de 17 ans, on peut se demander si le temps accomplira son
oeuvre bienfaitrice.
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Juin 2010
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1995 (****)
Un vin assez monumental. Volume et élégance. Fruits noirs kirschés
très onctueux mais avec une grande acidité finale.
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Septembre 2007
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1994 (***)
Vin assez racé et structuré.
Septembre 2022
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1994 (*****)
Grand vin imposant, sans partir dans l’exagération. L’âge lui a accordé
équilibre et complexité. On est dans le sommet californien.
Octobre 2023
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1994 (*****)
Les 29 années d’attente ont permis à ce sujet de grande envergure de
s’épanouir positivement. La puissance s’est atténuée au profit d’une certaine
élégance. On est quand même sur un sujet de poids. Mais l’équilibre est là,
ainsi que la race. Les tannins et la structure sont impressionnants.
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Avril 2019
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1989 (*****)
Très grand vin équilibré et vivant. Il est concentré et dense sans être lourd.
Il a atteint maintenant une plénitude exceptionnelle.
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Octobre 2010
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1987 (****)
Excellent vin bien structuré qui fait penser à un Bordeaux classique.
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Novembre 1994
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1984 (***)
Nez complexe et ample, minéral, truffe, cuir, pruneau, fruits secs, style
Bordeaux classique avec plus de puissance. Vin de caractère avec beaucoup
de tanins, très sec, finale assez fine malgré tout. Peut se garder encore longtemps.
Superbe vin.
Avril 2010
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1984 (****)
Arômes très complexes qui indiquent un cru de grand caractère avec
des notes cuir-animal bien présentes. Vin encore frais malgré ses 26 ans.
Le fruit est accompagné par un côté mentholé. Les tannins sont très
corsés mais pas séchards. Vin de relief et de haute personnalité.
Mai 2012
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1984 (****)
Très beau vin avec l’élégance d’un Bordeaux classique.
Il est au sommet à l’heure actuelle.
Janvier 2015
DOMINUS, DOMINUS ESTATE 1984 (****)
Nez racé, dense et fort. Il est encore bien jeune, avec des notes de fruits
noirs et de graphite. Le vin est concentré et long.
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DUNN VINEYARDS
Août 2022
CABERNET SAUVIGNON HOWELL MONTAIN
DUNN VINEYARDS 1997 (****)
Vin imposant de par sa structure. Sa richesse ne gêne en rien l’équilibre.
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FAR NIENTE
Novembre 2021
CABERNET SAUVIGNON, FAR NIENTE 1985 (*****)
L’âge a développé parfaitement les qualités de ce Cabernet. A l’aveugle,
on pense à un Bordeaux classique. Il en possède l’élégance et la buvabilité.
Aucune lourdeur, tout est dans l’équilibre et le plaisir.
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HEITZ CELLAR
Mai 1991
MARTA’S VINEYARD CABERNET SAUVIGNON, HEITZ CELLAR 1974 (*****)
Vin grandiose, magnifiquement structuré avec des tannins nobles et virils. Sa tenue est impressionnante
et on devine que son avenir lui sourit. Il n’a rien à voir avec d’autres vins de la région qu’une extraction
trop marquée a rendus riches et lourds. C’est le vin mûr californien que j’ai de loin le plus apprécié.
Mai 2008
MARTHA’S VINEYARD CABERNET SAUVIGNON, HEITZ CELLAR 1992 (****)
Vin puissant et corsé avec des tannins forts. Tout est bien fait et la matière de base est excellente. Encore bien jeune.
Juin 2010
MARTHA’S VINEYARD CABERNET SAUVIGNON, HEITZ CELLAR 1996 (****)
Vin racé avec un fruit très mûr mais pas confit. Concentré mais sans lourdeur malgré l’alcool.
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KRANKL
Novembre 2011
JUST FOR THE LOVE OF IT SINE QUA NON, KRANKL 2002 (*****)
Nez assez fin de confiture de cassis ou de sureau. Vin exubérant et riche avec une petite
sucrosité qui lui sied bien car elle compense la concentration du fruit, l’extraction des
tannins et l’acidité élevée. Tout s’assemble miraculeusement et procure un véritable plaisir
sensuel. C’est un monument pour le moins hors norme.
Novembre 2013
MAGNUM TANT PIS, KRANKL & ALBAN 1995 (****)
Au nez, on sent un caractère marqué, en puissance. Notes de réglisse et de bois doux.
En bouche, c’est une masse monumentale avec des fruits noirs en coulis. L’attaque est
un peu douce. L’acidité élevée a de la peine à compenser cette rondeur et cette corpulence.
Peut-être à attendre?
Mars 2015
MAGNUM SYRAH FIVE SHOOTER SINE QUA NON, KRANKL 2010 (*****)
Vin assez démesuré, d’une puissance et d’un volume hors norme. On peut trouver que cela
va trop loin, mais je lui pardonne sa folie parce j’y trouve une certaine « vie ». C’est comme
si le chef de cave avait eu l’humilité de laisser un brin de liberté à la récolte de base.
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MOUNT EDEN VINEYARDS
Novembre 2015
CHARDONNAY ESTATE, MOUNT EDEN VINEYARDS 2011 (****)
Arômes de fruits exotiques et de pain grillé avec une belle minéralité. En bouche, l’attaque
est veloutée et riche. On devine une belle matière très bien travaillée. La finale est
rehaussée par une acidité élevée. L’élevage est parfaitement intégré, même si le vin
est encore bien jeune. Beaucoup d’éléments le rapprochent du Bourgogne,
à part un aspect plus « technologique », et une marque « terroir » moins présente.
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RIDGE
MAI 2023
CABERNET MONTE BELLO, RIDGE 1990 (*****)
Au débouchage (le matin), le sujet est un peu inquiétant, car il est rustique
et un peu déséquilibré. Le soir il est devenu élégant, ouvert et harmonieux.
Il est doté d’une belle personnalité. Je craignais y retrouver une matière
riche et un peu lourde. Mais il joue sur l’harmonie et la séduction.
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STAG’S LEAP
Mai 2017
CABERNET FAY, STAG’S LEAP 1994 (*****)
Vin noble et racé. Il se présente un peu comme un Bordeaux classique et c’est tout à son honneur.
Il est harmonieux et ne souffre d’aucune lourdeur. Le vieillissement lui a octroyé des notes d’humus
et de tabac. Il jouit d’une grande « buvabilité ».
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TURLEY LARRY
En compagnie de son oenologue Ehren Jordan, l’ancien médecin Larry Turley vinifi
les plus anciennes vignes de Zinfandel de la Napa Valley (80 ans). Il nomme ses vins
« Big Reds » et s’inspire de l’école de la Vallée du Rhône,
plus précisément Gérard Chave et Jean-Luc Colombo.
Novembre 2003
ZINFANDEL HAYNE VINEYARD, LARRY TURLEY 1999 (****)
Ce vin est véritablement somptueux. La structure est énorme. Les tannins et l’alcool sont
heureusement équilibréspar la chair du fruit. On se rapproche d’un Porto ou d’un Amarone.
Octobre 2009
ZINFANDEL OLD VINES, LARRY TURLEY 1999 (*****)
Un monument impressionnant. On sait que la récolte est issue d’une très vieille vigne à
rendement ridicule. Tout est quasi démesuré dans ce vin, mais il présente une telle
personnalité et de telles qualités qu’il en devient des plus attachants. Son fruit est à
mâcher et ses tannins sont quasi herculéens. On ne peut s’empêcher
de penser à du Porto avec moins de sucre ou à de l’Amarone.
Une douce folie qu’il faut absolument déguster une fois.
Mars 2011
ZINFANDEL RATELSNAKE RIDGE, LARRY TURLEY 2006 (****)
Vin puissant et concentré: 15,9% volume! C’est un peu monstrueux, mais c’est quand
même très bon!
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