LOIRE
Dernière mise à jour: octobre 2024
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Pour toutes les photos de ce site
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Sont présentés ci-dessous des vins des appellations suivantes:
ANJOU – BONNEZEAUX – CHAVIGNOL – CHINON – CÔTEAUX DU LAYON – POUILLY-FUME
QUARTS – DE – CHAUME – SANCERRE – SAUMUR-CHAMPIGNY – SAVENNIERES – VOUVRAY
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ANJOU
Octobre 2024
ANJOU BLANC GRANDES ROGERIES
TERRA VITA VINUM 2020 (*****)
Ce grand sujet ressemble, pour moi, au 2019 dégusté il y a une année.
Je le trouve juste un peu moins expressif et moins marqué par la minéralité.
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Juillet 2023
ANJOU BLANC GRANDES ROGERIES
TERRA VITA VINUM 2019 (*****)
Dégusté à l’aveugle, je suis parti sur un grand Bourgogne: gras bien présent
mais aucune douceur, fraîcheur d’agrumes et minéralité exceptionnelle que
certains donnent sous “coquillages écrasés”. Je fus simplement impressionné
par ce Chenin Blanc, inconnu pour moi au moment de la dégustation.
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BONNEZEAUX
Février 2008
BONNEZEAUX, CHÂTEAU DE FESLE 1996 (****)
Vin vraiment élégant et complexe. L’âge ne l’a pas du tout altéré. L’équilibre est exceptionnel.
Finale très longue sans aucune lourdeur.
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Décembre 2014
BONNEZEAUX, DOMAINE RENE RENOU 1921 (***)
Nez complexe, marqué par la lointaine époque. Notes de caramel, de sucre candi et d’écorce d’orange.
Vin sur maturé avec une douceur un peu surpassée par une acidité élevée. On voudrait plus de noblesse.
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CHAVIGNOL
Janvier 2000
CHAVIGNOL LES MONTS DAMNES, FRANCOIS COTAT 1998 (***)
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CHINON
Septembre 2021
CHINON FRANC DE PIED, CHARLES JOGUET 2007 (*****)
Quelle découverte! Un vin aux arômes très purs et fins. Un fruit droit et net.
De la complexité et de la noblesse. La bouche est serrée et concentrée
sans être lourde. Je n’y ai pas retrouvé le côté “végétal” qui me gêne si
souvent dans ce cépage. Le niveau est si élevé que, pour moi, c’est
certainement le plus grand Cabernet Franc que j’aie bu.
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Juin 2022
CHINON CLOS DE LA DIOTERIE, CHARLES JOGUET 2012 (*****)
Nez pur et élégant, tout en finesse et en subtilité. Le fruit semble cueilli au meilleur moment.
Touche minérale-iodée discrète. Vin harmonieux au possible. Il est très soyeux. Ses tannins,
bien que structurés, ne dominent pas. Fraîcheur exemplaire. La très longue persistance est
marquée par un fruit jeune et dynamique. Exceptionnel.
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COTEAUX DU LAYON
Avril 1992
COTEAUX DU LAYON SGN, PHILIPPE DELESVAUX 1990 (****)
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Novembre 2005
COTEAU DU LAYON, DOMAINE TERREBRUNE 1870 (**)
Vin blanc légèrement doux. A l’ouverture, il semblait s’être évanoui. Il avait une certaine élégance et un fruit
onctueux, mais aucun volume. L’ouverture lui redonna un peu de vie et de corps.
Vin intéressant, agréable, tout en dentelle.
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Février 2008
COTEAU DU LAYON CLOS DES BONNES BLANCHES, JO PITHON 1996 (****)
Nez très pur. Confit d’abricot. Vin dans lequel on ressent un grain parfaitement « rôti ». Très long et frais en finale.
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Février 2008
LES SENS DU CHENIN, PATRICK BAUDOUIN 1997 (?)
Cette « folie extrême » est un concentré de jus de raisin à 3% d’alcool, à 500 gr/l de sucre résiduel et à plus
de 20 d’acidité! Le nez fait penser à du jus de pomme avec des notes de café. On y ressent une certaine oxydation.
Le vin a la consistance d’un sirop et encore un peu de gaz carbonique. Hors norme!
(produit dans les Côteaux du Layon mais sans appellation)
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POUILLY-FUME
Octobre 2003
POUILLY-FUME SILEX, DIDIER DAGUENEAU 1998 (***)
Nez pur et ample, type extrême, buis, bourgeon de cassis, groseille à maquereau, cire d’abeille,
un peu fumé, magnifique aspect vanillé. En bouche, vin encore marqué par le chêne, avec une
acidité citronnée mordante. Superbe vin en attente.
Août 2005
POUILLY-FUME ASTEROIDE, DIDIER DAGUENEAU 2000 (****)
Vin hors norme issu de vignes non greffées dont Dagueneau produit environ 900 bouteilles par année.
Le vin est parfumé au possible. Les arômes variétaux sont très typés. On y devine une récolte bien mûre
et concentrée. Le gras le rend d’une grande onctuosité mais il ne se rapproche cependant pas du sucre.
La minéralité n’est pas autant marqué que ce que j’aurais pensé. J’imagine que le volume et la richesse
du fruit en sont la cause. Du concentré de Sauvignon.
Décembre 2009
POUILLY-FUME ASTEROÏDE, DIDIER DAGUENEAU 2002 (***)
Un Sauvignon très pur et équilibré, tout sur le fruit. C’est un cas d’école à ce sujet.
Avec temps, il deviendra plus complexe.
POUILLY-FUME ASTEROÏDE, DIDIER DAGUENEAU 1998 (****)
Arômes de groseille à maquereau et de bourgeon de cassis très mûr, avec une touche fumée.
On devine une haute maturité de récolte. Le vin est riche et rond. C’est un parfait Sauvignon
d’une grande fraîcheur finale due à l’acidité et au minéral du terroir. Cristallin et pur.
POUILLY-FUME ASTEROÏDE, DIDIER DAGUENEAU 1995 (****)
Nez de récolte très mûre avec des arômes tertiaires naissants. Le caractère est vraiment marqué.
On y retrouve à nouveau une minéralité grandiose. Vin solide, riche et concentré. On sent même
un alcool qui chauffe le palais en finale. L’acidité élevée donne du tonus à l’ensemble.
La force et la structure de ce vin lui octroient un grand potentiel.
Juin 2017
POUILLY-FUME ASTEROIDE, DIDIER DAGUENEAU 2008 (****)
Arômes puissants avec des notes qui font penser à un début de style oxydatif (sotolon).
C’est une forte personnalité. Vin concentré et riche avec une trame serrée. L’ensemble
est impressionnant de par son volume. Il y a juste une chose qui me gêne: la petite
oxydation perçue à l’olfaction marque aussi le palais et fait perdre au vin son côté vivant.
Mars 2022
POUILLY-FUME SILEX, DIDIER DAGUENEAU 2009 (*****)
Les arômes esquissent le variétal du cépage. Mais ils présentent aussi une belle
minéralité et un beau caractère. Vin structuré très harmonieux.
Resplendissant à l’heure actuelle. Très haut niveau.
Juin 2022
POUILLY-FUME PUR SANG, DIDIER DAGUENEAU 2009 (*****)
De la classe au nez. Le terroir minéral l’emporte sur le variétal, et c’est heureux. Beaucoup
de fraîcheur. Vin charnu mais ferme, avec de la classe. Belle énergie aussi. La superbe
minéralité se renforce à l’ouverture.
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Novembre 1995
POUILLY-FUME CUVEE MARORUM, MICHEL REDDE 1990 (***)
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QUART DE CHAUME
Février 2008
QUARTS DE CHAUME, JO PITHON 1997 (****)
Couleur ambrée. Nez très confit avec une touche fumée.
Vin de grande liqueur équilibré par une magnifique acidité finale.
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SANCERRE
Février 1998
SANCERRE CLOS DU CHENE MARCHAND, LUCIEN CROCHET 1975 (***)
J’étais peu confiant envers un Sancerre de 23 ans dont je ne connaissais pas le producteur.
Hors le vin était de haute tenue.Certainement grâce à une vinification pas trop recherchée à mon avis.
On y sentait une minéralité qui ne provenait pas que du terroir mais aussi d’une magnifique lie qui lui avait fait
garder une jeunesse et un tonus remarquables. Le style de vin vrai avec un caractère marqué. Vraiment superbe.
(2 bouteilles de même qualité)
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Juillet 2010
SANCERRE CUVEE EDMOND, ALFONSE MELLOT 2008 (****)
Cette cuvée issue de vignes de Sauvignon de plus de 80 ans est l’exemple parfait d’un cru
marqué par la minéralité de son terroir. L’aspect variétal ne saute pas au nez comme c’est
souvent le cas. Le fruit est dense et frais.
La structure est forte mais tout est équilibré. Il n’y a aucune lourdeur.
Une personnalité qui tiendra longtemps.
SANCERRE CUVEE EDMOND, ALFONSE MELLOT 2002 (****)
Les notes tertiaires positives commencent à se développer. Grande élégance et fort caractère.
Là encore, la personnalité du terroir l’emporte sur l’aspect variétal.
SANCERRE CUVEE EDMOND, ALFONSE MELLOT 2006 (*****)
Certainement un millésime exceptionnel. La finesse et la race du 2008 s’y retrouvent,
mais le vin déploie plus largement toutes ses qualités.
La base semble aussi encore plus solide. Un très grand vin pour le futur.
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Juillet 2022
SANCERRE CLOS LA NEORE, EDMOND VATAN 2016 (*****)
Arômes d’une pureté exceptionnelle. Les agrumes frais dominent. Ils sont soutenus
magistralement par une minéralité des plus nobles. La densité est fantastique.
La bouche est droite et nette, sans artifice. La trame est serrée. La minéralité
s’impose en octroyant une grande fraîcheur. Le cépage est mis en retrait par
rapport au terroir et à la personnalité.
Février 2024
SANCERRE CLOS LA NEORE, EDMOND VATAN 2016 (*****)
Très grand Sancerre, plus marqué par le terroir et la personnalité que par
l’aspect variétal. La finesse de la minéralité est exceptionnelle. Cette bouteille
est un peu moins dense que celle bue en 2022.
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Novembre 2020
SANCERRE CLOS LA NEORE, EDMOND VATAN 2014 (*****)
Pour moi, le sommet du Sauvignon. Mais on ne ressent pas en premier lieu le cépage.
On y trouve principalement un terroir et un vin qui dépasse la notion variétale. Le fruit
est parfait dans sa maturité et sa pureté. Le tout est magistralement rehaussé par une
minéralité de grande classe. La bouche est dense sans être lourde. La fraîcheur de
l’acidité est là pour lui procurer de la vitalité. La classe à l’état pur.
Octobre 2018
SANCERRE CLOS LA NEORE, EDMOND VATAN 2012 (*****)
Grand vin sur lequel l’aspect minéral-terroir l’emporte sur le cépage.
La pureté est fantastique et la personnalité est au rendez-vous. Tout grand sujet.
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SAUMUR-CHAMPIGNY
Mai 2020
SAUMUR-CHAMPIGNY LE BOURG, CLOS ROUGEARD 2009 (*****)
Au nez, on ressent un caractère droit et net, sans détour mais avec un peu d’austérité.
On est sur les fruits noirs avec des notes de cuir. Tout est à sa place et on devine
un suivi méticuleux. Le vin est très concentré. Il n’a quasiment pas d’évolution.
La chair est ferme et les tannins athlétiques. L’aspect végétal du cépage (Cabernet Franc),
sur le poivron, ressort en finale, mais cela n’a rien à voir avec une récolte qui aurait
manqué de maturité. C’est un vin de forte personnalité, sans concession.
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Juin 2022
SAUMUR-CHAMPIGNY LE CLOS, CLOS ROUGEARD 2012 (****)
Arômes purs et droits, tout en fraîcheur. Aux petits fruits rouges se mêle une touche
végétal. Vin vif et dynamique.
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Juin 2022
SAUMUR-CHAMPIGNY LES POYEUX, CLOS ROUGEARD 1989 (*****)
Vin marquant de par son envergure et sa personnalité. Tout est là: noblesse, densité, complexité,
harmonie… La trame est serrée au possible, mais rien n’est lourd. La chair concentrée vous
envoûte sur toute la longueur de bouche. Sujet exceptionnel.
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SAVENNIERES
Mai 1999
SAVENNIERES COULEE DE SERRANT, NICOLAS JOLY 1989 (***)
Vin agréable avec une belle structure.
Mai 2005
SAVENNIERES COULEE DE SERRANT, NICOLAS JOLY 1997 (****)
Vin réellement marqué par une nature forte et vraie. La concentration est
impressionnante pour un vin blanc sec. Le fruit est accompagné par des notes
de miel et d’épices. La complexité est phénoménale et le temps passé à
le consommer le voit constamment changer.
Septembre 2022
SAVENNIERES COULEE DE SERRANT, NICOLAS JOLY 1996 (*****)
Belle couleur dorée. Les arômes sont très développés et complexes. On sent
une vraie personnalité. La bouche est pourvue d’un gras marqué à l’attaque.
La finale est soutenue très positivement par l’acidité.
Un sujet de grande envergure.
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VOUVRAY
Janvier 1999
VOUVRAY LE HAUT-LIEU, DOMAINE HUET 1947 (*****)
Octobre 2010
VOUVRAY LE MONT DOMAINE, HUET 2006 (****)
Superbe vin marqué par les très hautes qualité de son cépage, le Chenin Blanc.
VOUVRAY LE HAUT-LIEU DOMAINE, HUET 2006 (****)
Même commentaire que ci-dessus.
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Octobre 2010
VOUVRAY CLOS DU PETIT MONT, MAURICE ALLIAS 1928 (***)
Nez de confits d’abricots, de mangue, de physalis… On navigue entre le botrytis et le fruit un peu moisi.
Le vin est très fort et puissant, avec une acidité quasi violente. On sent du kumquat, du safran et de l’écorce
de citron confite. On est décontenancé par les aspects peu habituels de ce vin.
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Février 2008
VOUVRAY DEMI-SEC, PHILIPPE FOREAU 1997 (***)
Nez typé et pur. Citron confit et touche discrète de champignon. Vin gras mais sec.
Finale très vive sur le citron mûr.
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