HENRI JAYER
Dernière mise à jour: juin 2021
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Un article très complet présentant HENRI JAYER le grand vigneron est à lire sur ce site
sous la rubrique « QUELQUES ARTICLES« .
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Pour toutes les photos de ce site
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VOSNE-ROMANEE
Février 2012
VOSNE-ROMANEE, HENRI JAYER 1992 (****)
Couleur un peu tuilée. Nez de fruits sur mûrs, sur la fraise ou la framboise.
La pureté est là, mais on devine une nature assez « moyenne » à la base.
Vin rond et velouté à l’attaque: on s’approche de la sensation sucrée.
Une note giboyeuse (fourrure) lui donne de la personnalité. La finale est
marquée par une fraîcheur étonnante pour le millésime, mais il y a
certainement un soupçon d’acidité volatile qui renforce la sensation.
L’ensemble est très plaisant. La maturité du vin est bien atteinte.
Henri Jayer a transcendé la matière par son génie.
Décembre 2015
VOSNE-ROMANEE, HENRI JAYER 1992 (***)
Une bouteille peut-être un peu fatiguée. Les arômes sont un peu
rustiques mais évoquent bien le Pinot Noir. Le vin est de structure
moyenne. Il est très agréable, mais manque un peu de chair pour
arrondir les tannins et l’acidité.
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Novembre 1991 au fût
VOSNE-ROMANEE, HENRI JAYER 1990 (****)
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Novembre 1991
VOSNE-ROMANEE, HENRI JAYER 1978 (*****)
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VOSNE-ROMANEE 1ER CRU BEAUMONTS
Novembre 1991 au fût
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU BEAUMONTS, HENRI JAYER 1990 (****)
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Février 2012
MAGNUM VOSNE-ROMANEE 1ER CRU BEAUMONTS
HENRI JAYER 1980 (*****)
Couleur rouge rubis peu dense mais d’une grande limpidité. Nez de fraise
écrasée avec des notes tertiaires d’humus. Vin de caractère avec de la densité,
mais aussi avec de l’alcool et des tannins un peu rustiques au départ.
Une heure après, le vin se transforme et tout s’harmonise comme par
enchantement. L’alcool se fait discret au profit de la concentration du fruit
qui devient de plus en plus jeune. Les composantes s’équilibrent parfaitement
et le caractère s’anoblit.
On jouit finalement d’un vin racé et classique, sans défaut.
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VOSNE-ROMANEE 1ER CRU LES BRÛLEES
Février 2012
MAGNUM VOSNE-ROMANEE 1ER CRU LES BRÛLEES
HENRI JAYER 1976 (*****)
Arômes d’une plénitude exceptionnelle. Le caractère est noble et fin avec
une touche minérale fumée. Le vin est très expansif, voire baroque. Il est
très « construit » au niveau de la substance de bouche. Les tannins sont
fortement constitués. L’ensemble est racé et aristocratique avec encore un
beau potentiel de garde. Le nom du terroir « les Brûlées » ne fut pas choisi
par hasard. On sent que le soleil a concentré et bien mûri le raisin, surtout
sur ce millésime sec et chaud. 1976 ne fut pas facile pour tous, mais Henri
Jayer a fait parler son expérience et son doigté.
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NUITS-SAINT-GEORGES 1ER CRU LES MEURGERS
Mars 1993
NUITS-SAINT-GEORGES 1ER CRU LES MEURGERS, HENRI JAYER 1987 (****)
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Février 2012
NUITS-SAINT-GEORGES 1ER CRU LES MEURGERS
HENRI JAYER 1976 (*****)
Nez somptueux avec une énorme ampleur. On ressent un fruit sur mûr
mais parfait dans son élégance et sa noblesse. Le vin est d’une étonnante
jeunesse malgré la maturité et la rondeur de son fruit. Sa texture est de la
vraie soie. La finale, interminable, est marquée par un fruité vif et frais.
Il peut voir l’avenir avec sérénité.
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ECHEZEAUX
Octobre 2003
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1994 (**)
Vin assez strict.
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Février 2012
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1993 (*****)
Le nez indique sans détour le vin de haute dimension avec
une complexité digne de sa noble naissance. Le fruit (cerise
et framboise) est accompagné par des notes de moka et de
gibier (fourrure). Le vin est une perfection d’équilibre même
s’il est très concentré. La texture est autant ferme que soyeuse.
Un cru extraordinaire, encore bien trop jeune.
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Avril 2002
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1992 (***)
Sa couleur était d’un magnifique rouge rubis limpide et brillant.
Les arômes étaient très fruités, sur la fraise et la framboise, avec
beaucoup de race. Etonnamment, il s’y mêlait des aspects un
peu cuir-animal, pas du tout habituels chez ce vinificateur mythique.
Ce n’était en rien gênant cependant. En bouche, la concentration
se remarquait, avec des tannins purs et encore jeunes. L’ensemble
était d’un niveau remarquable, mais on ne put quand même
s’enthousiasmer.
La jeunesse de ce cru y est certainement pour quelque-chose.
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Février 2012
MAGNUM ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1991 (*****)
Les arômes présentent des notes fines au niveau du fruit et un peu
de rusticité au niveau du caractère. La minéralité est bien présente.
Le vin donne une impression quasi sucrée à l’attaque. L’évolution
en bouche offre ensuite un vin corsé et bien soutenu en alcool.
La trame est serrée. A nouveau, Henri Jayer a réussi à donner une
véritable dimension à ce vin issu d’un millésime que certains ont eu
beaucoup de peine à maîtriser.
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Mai 2001
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1990 (*****)
Vin de grande classe équilibré, élégant et structuré.
Il fut dégusté à côté du Cros-Parantoux du même millésime
qui s’est révélé encore plus grand.
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Janvier 1990
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1987 (***)
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Février 2012
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1985
Bouteille bouchonnée, mais pas violemment. On a donc pu
deviner que ce vin était grand et somptueux. On sentait une
base de grande envergure avec beaucoup d’harmonie.
Dommage.
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Mai 1992
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1982 (***)
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Janvier 1997
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1976 (**)
Certainement une bouteille mal tenue.
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Décembre 2017
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1974 (*****)
Vin mis en bouteille par Henri Jayer et vendu par les
Caves Dessilly à Ghlin en Belgique.
Ce cru à considérer comme introuvable a décidé une poignée
d’amis de faire le pas financier pour l’acquérir. Qui peut boire de
nos jours du Henri Jayer? Une inconnue était le millésime, car
1974 n’a pas beaucoup de cote. Par contre, Henri Jayer a souvent
démontré du génie sur ce genre d’année. Le niveau est bon.
Le bouchon sort très bien, en une seule pièce. La couleur rouge
clair limpide est magnifique. Dès le départ, les arômes si fins,
nobles, purs et délicats forcent l’admiration (nous sommes soulagés).
On sent le Pinot Noir dans toute sa splendeur. Le fruit rouge du
cépage domine et on remémorise le fait que Henri Jayer égrappait
toute sa récolte pour y parvenir au mieux. Ce nez! Mais ce nez!
Il ne peut s’éloigner du verre! La bouche est une parfaite
continuation des impressions olfactives. Le fruit joyeux réjouit le
palais. C’est une vague continue de sensations séduisantes.
On se dit que le Pinot Noir, quand il est au sommet, n’a pas de
concurrence. L’harmonie est au-dessus de tout et on peut à
nouveau souligner combien Henri Jayer parvenait à contrôler
les facteurs de climat et de récolte pour y réussir. L’ensemble
est un joyaux précieux. Je n’ai pu m’empêcher de comparer ce
vin aux autres grands de Jayer. J’y trouve les mêmes extrêmes
qualités. Il n’y a que dans la structure que ce vin n’atteint pas le
sommet d’un Cros-Parantoux 1990 par exemble.
Mais l’harmonie, la pureté et le style sont identiques.
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Octobre 2010
ECHEZEAUX, HENRI JAYER 1966 (*****)
Bouteille de 68 cl acquise et commercialisée par les
Caves Dessilly à Ghlin en Belgique.
Pureté, finesse et élégance au stade ultime! On ressent le
Pinot Noir mûr de récolte (fraise) qui reste indéfiniment vivant
et frais. Le vin parle de lui-même au niveau de l’harmonie et
de la finesse. La rondeur apportée par le glycérol et par la
chair du fruit est soutenue idéalement par la superbe acidité.
Une anthologie « à la Henri Jayer », c’est tout dire!
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VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX
Octobre 2003
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX, HENRI JAYER 1994 (***)
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Janvier 2012
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX
HENRI JAYER 1993 (*****)
Le nez est une vraie dentelle faite pour le plaisir. Voilà le Pinot Noir
dans toute sa splendeur sur un terroir d’exception. Le vin est parfaitement
équilibré avec une trame serrée. Il ne présente aucune lourdeur malgré sa
forte constitution. Sa fraîcheur finale est impressionnante. Sa persistance
indique son énorme potentiel.
Il donne l’impression d’être juste mis en bouteille!
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Mai 2000
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX, HENRI JAYER 1992 (***)
Vin tendre et fruité.
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Décembre 2005
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX, HENRI JAYER 1991 (****)
Excellent vin, mais il semblait qu’îl était encore un peu dur.
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Mai 1997
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX
HENRI JAYER 1990 (*****)
Un vin parfait! Les arômes sont autant denses que fins et complexes.
On y ressent ce fameux fruit du Pinot très mûr mais pas du tout compoté
avec des notes de bois doux et de terre noire « juste remuée ». La bouche
est d’une densité extraordinaire mais rien n’alourdit le palais qui reste frais
grâce à une acidité idéale en finale. La persistance est incroyable. Le sujet,
apte à vieillir encore sur des décennies, n’est bien entendu pas encore à
son apogée.
Mai 2001
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX
HENRI JAYER 1990 (*****)
Mêmes commentaires dithyrambiques qu’en 1997.
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Mai 1992
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX, HENRI JAYER 1988 (****)
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Juin 1992
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX, HENRI JAYER 1987 (***)
Mars 1993
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX, HENRI JAYER 1987 (***)
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Novembre 1991
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX
HENRI JAYER 1985 (*****)
Vin fabuleux de fraîcheur et de précision. Le fruit du Pinot Noir c’est ça!
Janvier 2012
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX
HENRI JAYER 1985 (*****)
Un vin avant tout subtil. Au point qu’il a fallu patiemment l’amadouer
pour déceler (si possible) ses multiples facettes. Il s’est tranquillement
dévoilé avec pudeur, mais quelle récompense! Le nez est d’une classe
hors norme avec une personnalité noble et forte. On sent un fruit rouge
parfait de récolte, d’une jeunesse insolente. Le vin est concentré et
délicat. Et oui, c’est possible! Il ne présente encore aucun arôme tertiaire:
c’est du fruit et rien que du fruit, autant dense que fin. Le terroir et la race
du cru émergent tout de même de cette longue vague fruitée avec un
grand raffinement. Si l’on tient compte de sa corpulence, on peut penser
que ce vin est à son sommet à l’heure actuelle. Si l’on tient compte de la
jeunesse de son fruit et de l’absence de tertiaire, on doit penser qu’il est
encore beaucoup trop jeune.
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Mai 1992
VOSNE-ROMANEE 1ER CRU CROS-PARANTOUX, HENRI JAYER 1983 (***)
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Décembre 2005
VOSNE ROMANEE 1ER CRU CROS PARANTOUX, HENRI JAYER 1980 (*)
Millésime dont on dit grand bien chez Jayer: Le vin était évolue et séchard.
J’espère qu’il s’agissait d’une bouteille déficiente.
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RICHEBOURG
Juillet 1993
RICHEBOURG, HENRI JAYER 1987 (****)
Superbe vin fin, fruité et équilibré, mais qui manque juste un peu de densité.
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Avril 1992
RICHEBOURG, HENRI JAYER 1986 (****)
Vin assez imposant de par ses composantes. Il manque un peu de finesse.
Il semble un peu mûr de fruit.
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Février 2004
RICHEBOURG, HENRI JAYER 1985 (*****)
Quelle ampleur et quelle ouverture au nez! Les arômes très
élégants débordent du verre sans retenue. Tout est harmonieux.
Le fruit se mêle au terroir pour donner une oeuvre magistrale.
Le vin est une douce vague fruitée qui glisse sur le palais.
L’ensemble possède les qualités apportées par le
vieillissement en bouteille en restant d’une extrême juvénilité.
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Décembre 1988
RICHEBOURG, HENRI JAYER 1983 (****)
Il n’est pas aussi bon que le millésime aurait pu nous faire penser.
Mais le vin a de toute façon une certaine dimension.
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Juin 2021
MAGNUM RICHEBOURG, HENRI JAYER 1980 (*****)
Belle couleur rouge un peu clair. Les arômes sont d’une pureté exceptionnelle.
On y sent le fruit rouge du Pinot Noir dans toute sa noblesse, cueilli au moment
idoine. Ce n’est pas vraiment dense, pourtant c’est marquant de classe.
Le vin est fruité au possible avec une jeunesse incroyable. On ne pourrait du
reste pas facilement donner un âge à cette petite merveille. Le génie qu’avait
Henri Jayer pour magnifier une récolte demeure peut-être inégalé.
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Mai 1992
RICHEBOURG, HENRI JAYER 1978 (*****)
Cette bouteille avait passé directement de la cave d’Henri à
celle de mon hôte. Le souvenir des sensations ressenties est
plus précis dans ma mémoire que les quelques notes prises
à cette époque. Etonnamment, son style me rappelle plus le
Cros Parantoux 1985 que le Richebourg 1985! Il possède en
effet la subtilité et le raffinement du Cros 1985 en donnant
peut-être encore plus une sensation d’intemporalité et de
perfection.
L’honneur d’avoir dégusté un tel vin est grand.
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