MONTRACHET
Dernière mise à jour: février 2024
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Pour toutes les photos de ce site
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Pour les vins du Domaine Ramonet
Un chapitre leur est dédié à part
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AMIOT GUY & FILS DOMAINE
Décembre 2010
MAGNUM LE MONTRACHET, DOMAINE AMIOT GUY & FILS 1992 (*****)
Ce Montrachet rejoint la courte liste des plus grands vins blancs que j’aie bus. La structure est aussi grande que
la complexité. La finesse est aussi grande que la noblesse. Le terroir minéral ressort magistralement.
Le développement est au maximum, même si son avenir est grand.
Septembre 2011
LE MONTRACHET, DOMAINE AMIOT GUY & FILS 1995 (***)
Je n’ai pas pu de rechercher dans ce 1995 la magnificence que j’avais trouvée il y a quelques temps sur un 1992.
La structure et la force sont là. Le caractère aussi. Mais la noblesse, l’onctuosité et le volume n’étaient pas au
rendez-vous. J’espère que cette bouteille ne représente pas la production du millésime.
Octobre 2011
MAGNUM LE MONTRACHET, DOMAINE AMIOT GUY & FILS 1992 (*****)
Ce Montrachet est l’un des plus grands de toute cette période et de tous producteurs confondus.
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BOILLOT HENRI
Février 2012
MONTRACHET, HENRI BOILLOT 2001 (****)
Vin pur et fin, étonnamment délicat pour un Montrachet.
Mai 2013
MONTRACHET, HENRI BOILLOT 2002 (*****)
Arômes très amples avec un fruit bien mûr. La noblesse est là et la complexité aussi.
On est sur le pain grillé, la vanille, le chaume…
Vin très puissant qui semble encore sur la retenue, mais qui impressionne par la force des ses composantes.
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COLIN MARC
Août 1991
MONTRACHET, MARC COLIN 1988 (****)
Juillet 1993
MONTRACHET, MARC COLIN 1990 (*****)
Mai 1997
MONTRACHET, MARC COLIN 1989 (****)
Mai 1997
MONTRACHET, MARC COLIN 1989 (****)
Novembre 2000
MONTRACHET, MARC COLIN 1983 (***)
Le vin, un peu fermé au début, s’ouvrit en affirmant un caractère très marqué et de la race. Il avait des notes
d’amande et de noisette typiques des grands Bourgogne. On ressentait aussi du miel, car la récolte semblait
être très mûre. La bouche était d’une grande consistance, avec un gras proche de la suavité. La finale était
dans les fruits exotiques d’une belle fraîcheur. La rétro-olfaction était extrêmement longue avec une acidité
citronnée enrobée par le gras du vin. Le miracle des grands Bourgogne est donc toujours le même: un grand
volume de bouche avec une finale vive et tonifiante. Cependant, malgré des qualités énormes, il ne réussit
pas à nous enthousiasmer.
On aurait peut-être voulu un peu plus de chair, ou alors un peu plus d’exubérance et de vie.
Juin 2010
MONTRACHET, MARC COLIN 1993 (****)
Remarquable vin avec une grande structure. Le fruit est très mûr et velouté. Le gras perdure longtemps en finale.
Une pointe d’acidité en plus aurait procuré un peu plus de vitalité à l’ensemble.
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COMTES LAFON
Mai 2000
MONTRACHET, COMTES LAFON 1988 (****)
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DELAGRANGE-BACHELET
Juin 1984
LE MONTRACHET, DELAGRANGE-BACHELET 1978 (*****)
Novembre 1996
LE MONTRACHET, DELAGRANGE-BACHELET 1985 (*****)
Je crois savoir que cette maison n’est pas très cotée à l’heure actuelle. Lorsque j’ai bu cette bouteille, je fus émerveillé
de trouver un vin aussi voluptueux tout en restant sec. Le fruit était fabuleusement développé et pur. La structure se
ressentait, mais elle était dépassée par l’harmonie générale des composantes.
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DROUHIN JOSEPH
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1992 (*****)
(bu 8 fois de 1996 à 2006)
Ce vin s’est toujours montré parfait. Il est moins puissant que d’autres, mais il compense
largement par une harmonie exceptionnelle.
Juillet 2007
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1993 (***)
Grande base avec de la richesse. Le terroir est accompagné par un minéral un peu rustique.
Juillet 2007
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1997 (****)
Superbe équilibre et type. Beau velours avec une grande fraîcheur. Grande élégance.
Octobre 2007
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1990 (*****)
Ce cru est toujours impressionnant. Le 1990 est concentré et riche avec toutes les qualités
de ce fameux terroir: onctuosité, structure, caractère, élégance, aucune lourdeur, gras mais
sec. Le fruit est encore bien jeune. La persistance est énorme.
Avril 2008
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
Nez d’une pureté cristalline: quelle finesse! Notes de fruits exotiques et de pain grillé. Vin
équilibré et structuré. En finale, la chair est dense, mais le vin reste très tonique. La longueur
indique la qualité du terroir et du cru. Vin exceptionnel.
Décembre 2008
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
Déjà un grand vin à l’heure actuelle! Les chaleurs du millésimes ont fourni un cru gras et velouté,
très sensuel. Le volume est énorme.
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2002 (*****)
Un style tout différent du 2003. Grande complexité. Fruits purs, vifs et frais d’une grande densité.
La minéralité du terroir est grandiose. Sa structure lui octroie un grand potentiel de vieillissement.
Avril 2009
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2000 (*****)
Vin parfait à tous les niveaux. Les arômes typiques de pain grillé et de noisette sont d’une grande
pureté avec beaucoup d’ampleur. Le vin est très concentré mais pas lourd. Le gras impressionnant
est parfaitement équilibré par l’acidité et les fruits exotiques durant toute la longueur de bouche.
La persistance est tout simplement celle des grands Montrachet.
Mai 2009
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2000 (*****)
Même commentaire que celui bu en avril 2009.
Juin 2010
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1992 (*****)
Très grand vin qui commence à déployer ses immenses faveurs. L’ampleur impressionnante
ne dévie pas sur la lourdeur. Le fruit mûr mais frais (agrumes) est accompagné par des notes
de pain taosté et de vanille. La bouche est somptueuse. Le volume de fruit et du gras est
compensé par la fraîcheur de l’acidité. Le minéral noble du terroir lui octroie une réelle
grandeur. Grandiose: c’est ma plus belle bouteille de ce vin et donc aussi dans les grands
Montrachet que j’aie bus.
Octobre 2010
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
2 bouteilles qui méritent aussi la note maximale.
Octobre 2010
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1966 (*****)
Nez très dense, marqué par un caractère fort et par beaucoup de noblesse. La grandiose
minéralité indique la haute naissance du cru. On devine aussi un fruit très mûr de récolte,
mais il est resté dynamique. Notes de fruits exotiques et d’agrumes. Le vin est concentré
sans lourdeur. Il est équilibré malgré la richesse. L’acidité lui donne une grande fraîcheur
en finale. La longueur est autant exceptionnelle que la pureté du fruit.
Mars 2011
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
Ce 2003 est chaque fois parfait. Il possède ce tout que l’on désire du fameux cru « Montrachet ».
La chaleur du millésime n’est pas un handicap: le vin est équilibré malgré une petite « rondeur ».
Août 2011
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1992 (*****)
Bouteille parfaite. Ce cru dans un très grand millésime ne peut que donner un des plus grands
vins du monde. Deux heures après l’ouverture, il continuait à déployer toujours plus largement
ses merveilleux avantages… la bouteille aurait dû alors se transformer en magnum.
Avril 2012
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1985 (****)
Grand vin corsé et fort avec de la chair et de la densité. J’aurais voulu un peu plus de
précision et de fraîcheur.
Novembre 2014
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1997 (*****)
Au sommet de son art à l’heure actuelle, ce Montrachet est absolument délicieux.
Il ne manque de rien pour procurer le grand plaisir.
Décembre 2014
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1962 (****)
Arômes volumineux un peu rustiques et marqués par l’âge.
On est sur les tertiaires: champignons, sotolon, noix…
Vin riche et corpulent avec beaucoup de gras. Heureusement, l’acidité élevée rehausse le tout.
Vin attachant avec un caractère marqué qui peut déplaire à certains.
Janvier 2020
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2003 (*****)
La classe du terroir ressort immédiatement au nez. C’est majestueux. Le fruit, d’une grande
pureté, est bien mûr mais pas compoté. On y trouve des agrumes avec des notes de noisette
et de beurre fondu. La bouche est voluptueuse. Le gras enrobe toutes les composantes sans
y rajouter de la mollesse. C’est la séduction même. Serait-ce un peu osé d’avouer que le
rêve aurait été d’y trouver juste un peu plus de dynamisme?
Août 2020
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2011 (*****)
Très grand vin qui démontre la qualité de ce lieu miraculeux. Les arômes sont purs et denses
Ils sont marqués par le fruité exotique du cépage et par la minéralité extraordinaire du terroir.
La bouche suit parfaitement. La texture est ferme mais on y sent le gras que seul les plus
grands démontrent: celui qui permet au vin de rester vif et frais malgré sa chair veloutée.
Très long. Grand sujet maintenant et pour longtemps.
Juin 2021
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 2006 (*****)
Les qualités du terroir magique se devinent à l’ampleur et à la noblesse des arômes. On est sur
des fruits exotiques d’une très grande pureté, avec des notes de crème pâtissière. La bouche
est onctueuse à l’attaque. C’est un gras prononcé qui n’a rien à voir avec du sucre. L’évolution
et la finale dévoilent des agrumes d’une grande fraîcheur. Longueur exceptionnelle.
Mars 2022
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1986 (*****)
Le terroir de ce cru est déjà magique. Après, si tous les éléments sont favorables, le génie
envahit vos papilles. C’est le cas sur cette bouteille. Je n’avais pas ressenti depuis longtemps
une telle profusion de sensations olfactives, et gustatives ensuite. Les arômes ont une
noblesse sans égale. On est sur des fruits exotiques d’une grande fraîcheur. Ils sont
rehaussés par des notes minérales qui se confondent avec des tertiaires d’une classe
incroyable. La personnalité est marquante. En bouche, la texture est ferme et dynamique.
Il y a juste le glycérol qu’il faut pour procurer le toucher soyeux idéal. Le reste n’est que
fraîcheur et minéralité. La densité est extrême, mais rien n’est lourd. Au contraire, on ne se
rend pas compte que chaque gorgée nous rapproche malheureusement de la dernière.
Un des plus grands vins blancs de ma vie. Je ne sais pas si d’autres bouteilles de ce vin
me procureront les mêmes fabuleuses sensations.
Mars 2022
MONTRACHET MARQUIS DE LAGUICHE, JOSEPH DROUHIN 1989 (****)
Les arômes annoncent le grand terroir, la grande matière et la classe. En bouche, le vin est
riche et dense. C’est bien un Montrachet de par sa naissance, mais cette bouteille manque
de dynamisme et alourdit un peu le palais.
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GAGNARD-DELAGRANGE
Juin 2000
LE MONTRACHET, GAGNARD-DELAGRANGE 1991 (****)
Vin géant mais trop jeune, il dégageait des arômes de fruits mûrs, de noisette, ou d’amande douce, tout en
laissant apparaître un caractère de seigneur. La consistance de bouche était ce que l’on peut attendre du seul
Montrachet. Malheureusement, nous avons remarqué un peu tardivement son potentiel et ses qualités.
Le plaisir de se retrouver et de boire un grand vin nous a emporté, et la merveille s’est dévoilée plus largement
alors qu’il n’en restait que quelques gouttes.
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GIRARDIN VINCENT
Février 2024
LE MONTRACHET, VINCENT GIRARDIN 2010 (*****)
Les arômes jaillissent du verre avec une classe exceptionnelle. La
noblesse et la complexité indiquent la grandeur du terroir. On est sur
le beurre noisette et la paille fraîche. S’y rajoute une minéralité des
plus pures qui soit. La bouche est onctueuse sans aucune sensation
de sucrosité. C’est un gras qui enrobe toutes les composantes jusque
dans l’interminable finale. La densité de l’ensemble est incroyable.
Une merveille!
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LEFLAIVE DOMAINE
Décembre 2014
MONTRACHET, DOMAINE LEFLAIVE 1996 (*****)
Grande perfection d’arômes. On sent une récolte bien mûre, mais sans excès. Le fruité fin part sur
les agrumes (pamplemousse) avec de la noisette et une minéralité noble. Cela ne manque pas de densité,
mais c’est plus « discret » que ce que l’on attend d’un Montrachet. Le vin est d’une parfaite harmonie.
On sent encore un peu l’élevage. Ce grandiose sujet est encore beaucoup trop jeune.
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LEFLAIVE OLIVIER
MONTRACHET, OLIVIER LEFLAIVE 1998 (*****)
(bu 4 fois de 2002 à 2006)
Comme d’habitude, le plus fameux terroir à vin blanc du monde, a su mettre en valeur ses qualités inégalables.
La complexité, l’ampleur et le volume incroyables du vin sont compensés par une acidité fraiche et citronnée,
se « terminant interminablement ».
Juillet 2015
MONTRACHET, OLIVIER LEFLAIVE 1997 (****)
Vin corsé avec un caractère fort. La substance est celle qu’on peut attendre d’un Montrachet.
Mai il lui manque un peu de classe et de finesse.
Juillet 2020
MONTRACHET, OLIVIER LEFLAIVE 1998 (****)
Vin très racé et structuré. Il est encore frais et jeune. Mais sa minéralité manque un peu
de noblesse. L’ensemble devrait aussi être plus majestueux pour un terroir aussi mythique.
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PRIEUR JACQUES
Janvier 1998
MONTRACHET, JACQUES PRIEUR 1985 (****)
Novembre 2006
MONTRACHET, JACQUES PRIEUR 1999 (****)
Un Montrachet parfait maintenant. Son terroir donne, comme d’habitude, un vin
gras et dense avec une finale superbe de fraîcheur. Je pense qu’il s’agit là d’un
grand Montrachet dont il faut profiter dès aujourd’hui.
Septembre 2022
MONTRACHET, JACQUES PRIEUR 1997 (*****)
La classe et la noblesse du terroir sont au rendez-vous dès que l’on approche
du verre! Les arômes typiques du Chardonnay de haute naissance ressortent:
pain brioché, amande, noisette. S’y rajoute une subtile minéralité. La bouche
est charnue à l’attaque. C’est dû à un glycérol marqué, et non pas à de la douceur.
Le soutient acide et minéral fait le reste. La finale est interminable.
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SAUZET ETIENNE
Février 2004
MONTRACHET, ETIENNE SAUZET 1997 (****)
Juin 2012
MONTRACHET, ETIENNE SAUZET 2001 (****)
Vin de belle envergure. On sent un très bon suivi de l’élevage mais sans ostentation. La structure habituelle du
cru se ressent bien. L’ouverture sur plusieurs heures lui est favorable. Il lui manque un tout petit peu de noblesse.
Novembre 2015
MONTRACHET, ETIENNE SAUZET 2008 (*****)
Arômes encore un peu discrets à cause de son extrême jeunesse. On y sent la noblesse et la finesse de son
origine. La pureté est extrême. La bouche est d’une harmonie parfaite du début à la fin. Sans paraître puissant
ou lourd, sa densité est impressionnante. La finale est interminable et indique bien le sujet exceptionnel.
Il donne étonnamment un grand plaisir à l’heure actuelle, mais il traversera certainement sans encombre
encore 2 ou 3 décennies.
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